«Avant de réserver la suite judiciaire appropriée à la publication de l'article incriminé, Monsieur Karim Wade invite Madame Marcia Bernicat et Monsieur Sogué Diarisso à fixer l'opinion publique nationale et internationale sur les propos qui leur sont prêtés», a déclaré le fils du président de la République, Karim Wade. Et de poursuivre dans la même lancée : «à défaut de réaction de leur part, après la publication du présent communiqué, Monsieur Karim Wade entend donner la suite judiciaire qui s'impose».
Cette menace de plainte contre ces deux personnalités fait suite à un article du site d’informations générales sénégalais dénommé www.dakaractu.com qui «s’est fait l’écho, hier 4 septembre 2011 d’un télégramme émanant de Madame Marcia Bernicat, ancien Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, "câble diplomatique" qui aurait fait l’objet d’une récente divulgation par le site Wikileaks.
Cette note secrète de l’ambassade des USA à Dakar a traité du «projet de cession de la participation de l’Etat dans SONATEL, www.dakaractu.com a eu à titrer : "Cession à France Télécom des 28% de l'Etat dans Sonatel : "Les grandes lignes d'un plan secret de blanchiment d'argent de Karim Wade"».
Pour Karim Wade et ses services, il ressort de cet article des «propos infondés et diffamatoires, prêtés à Madame Marcia Bernicat à l'encontre de Mr Karim Wade». Ils ont, ainsi, estimé que «ces accusations sont d’une extrême gravité».
Le ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie est d’avis que «ce câble diplomatique aurait reproduit également des propos mensongers et d'une extrême gravité imputés à Monsieur Sogué Diarisso, Cadre à la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) anciennement détaché auprès du Ministère de l'Economie et des Finances».
Pour autant que de tels propos aient été tenus, a-t-il ajouté, «il serait pour le moins surprenant qu’une Autorité comme l’ancien Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal ait pu les rapporter dans un cadre diplomatique destiné à son administration centrale, sans prendre soin d’en vérifier au préalable la fiabilité, la crédibilité et l’authenticité».
Les services de ce ministère de marteler : «monsieur le Ministre d'Etat Karim Wade ne peut ni tolérer de telles accusations, ni que de tels propos soient tenus à son encontre, propos portant gravement atteinte à son honneur et à sa considération».
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