
Au gouvernement d’abord, l’Association des parents d’élèves reconnaît des ‘efforts déployés pour la construction d’infrastructures scolaires et universitaires, l’octroi de matériel didactique, l’augmentation des salaires et attributions de primes diverses notamment’. Mais aujourd’hui, ‘il s’agit de créer un climat propice à une paix durable entre les acteurs’, indique la même source. Cependant, fait remarquer l’Association des parents d’élèves, il ‘reste beaucoup à faire et ce dans le respect des engagements souscrits lors des négociations qui doivent être sérieuses et exemptes de calculs politiciens’.
Aux enseignants, elle rappelle le sacerdoce que constituent cette profession et les sacrifices qu’elle exige. Toutefois, même s’ils trouvent ‘légitimes’ le droit de poser des revendications, les parents d’élèves pensent qu’il ‘y aurait à craindre que les relents politiciens se fassent sentir dans les actions qui ne devraient être que purement syndicales ou professionnelles’.
Consciente de l’important capital que revêt l’éducation des enfants, cette association lance un appel aux parents d’élèves des écoles du pays, dans leur rôle naturel de facilitateur entre les deux parties, à s’impliquer activement dans la crise scolaire et refuser ainsi ‘de faire les frais et de payer les pots cassés dans ces luttes dont leurs enfants sont les seuls perdants’. Et c’est pourquoi, selon elle, il urge que toutes les parties se réunissent autour d’une table pour des négociations où ‘chacune d’elles acceptera de faire des concessions et aura à cœur d’assumer ses responsabilités historiques’.
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