
Mbaye Ndiaye, le ministre de l’Intérieur, pense que la présidence du Sénat doit revenir à l’Alliance pour la République (Apr) comme le Directoire de son parti l’a réclamé lors d’une rencontre samedi dernier avec le président de la République, Macky Sall. Quant à savoir s’il est candidat pour le poste, il ne dit pas non. «Pourquoi voulez-vous que l’on cite Ousmane Tanor Dieng ou Idrissa Seck à ce poste (de président du Sénat : Ndlr) et que l’on ne cite pas Mbaye Ndiaye ?», rétorque Mbaye Ndiaye dans une interview à l’Observateur.
Selon lui, le fait que l’Apr réclame la présidence du Sénat ne doit pas gâcher la cohésion au sein de «Benno Bokk Yaakaar». «Nous sommes une coalition dynamique, vivante, responsable qui travaille sur la base de responsabilités partagées. Et c’est cela qui fait que le package autour duquel le Président Macky Sall, dans sa magnanimité, distribue les responsabilités à travers les postes ministériels, directeurs, sénateurs etc., tout le monde se sent impliqué. Mais, la coalition n’est pas un parti politique. C’est une coalition où chacun, sur certains aspects, peut avoir des attitudes, des comportements. L’essentiel, c’est que l’on ne s’écarte pas trop de la tension, du fil qui nous relie pour qu’il n’y ait pas de rupture», dit-il.
Sur le nombre de sénateur choisi par le président, 65 nommés contre 45 élus, le ministre de l’Intérieur déclare que la quote-part qui est donnée au président de la République est excessive. Cette part donnée au chef de l’Etat doit être réduite. «Jusqu’à quel niveau ? C’est là le débat», indique Mbaye Ndiaye qui pense, toutefois, qu’il faut revoir cette quote-part après les élections sénatoriales et après qu’une nouvelle constitution est votée.
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