
BITIMREW.NET : Le plus privilégié des sénégalais qui n’a d’autre mérite que d’être le fils du président, égal à sa nature destructrice et budgétivore dont son passage à l’ANOCI et à Air SENEGAL International en illustre toute la profondeur, est entrain d’asphyxier la SENELEC pour créer sur ses cendres un système propre à servir ses funestes desseins. Ainsi pour se donner du temps, il retire à la direction de l’entreprise toute sa substance après avoir créé un poste de contremaitre appelé ministre délégué pour la gestion de l’intendance et les sales besognes pour alimenter l’espoir des goorgorlou avec un plan, des chiffres à faire rêver, le marketing des dangereuses lampes LBC, des signatures pompeuses de contrat de puissances locatives.
Une aberrance qui met en doute la sincérité des actions en cours et qui se traduit par l’arrêt d’unités de production ou leur limitation de charge par manque de combustible. Mais aussi de l’inflation de la facture pétrolière par la prolifération de petits groupes électrogènes qui agressent au passage l’environnement. Alors à qui profite le dilatoire sur le combustible ?Comment peut on refuser durant deux mois un chargement de fuel, sous prétexte qu’il n’est pas bon et finir par payer le chargement et les surcoûts . Où est la rationalité ici, pendant que des groupes sont à l’arrêt faute de combustible ?
Ces procédés délictuels qui produisent des vandales sur le patrimoine de SENELEC telles les agences commerciales (Mbacké et Ouakam), a pour autres conséquences le délestage à outrance des ménages, des industries et autres services. Louer des groupes qui utilisent du produit noble au coût très élevé dont on en assure la fourniture, veut dire que les moyens de payer le fuel maintenant, en quantité et en qualité, sont bien là, seulement Dartagnan n’y gagnerait rien. IL semblerait, d’après certaines rumeurs, que les fameuses barges qu’il était question de louer étaient déjà achetées par l’Etat du SENEGAL depuis longtemps ; un autre scandale, s’il s’avère vérifié, qui peut coûter le fauteuil d’un président de l’Assemblée Nationale et nous invitons les députés à vérifier l’information.
Dans le même registre du sabotage d’Etat, les unités de production et la distribution continuent de souffrir de manque de budget de maintenance, pendant que des milliards sont utilisés par ailleurs en catimini. C’est pourquoi nous évoquions, information confirmée par Johnson du reste, les acquisitions de nouvelles puissances pour les sites de Bel Air et Kahone par gré à gré au nom d’une certaine urgence. Aujourd’hui l’autorité tente de réorienter l’attention de l’opinion sur le tarif préférentiel des honnêtes travailleurs de la SENELEC qui ont obtenu leur emploi, pour la plupart, par concours.
Rappelons le avec force, le SUTELEC s’est toujours prononcé sur toutes les questions relatives à la politique énergétique et sur le service public de l’électricité, ce qui lui a valu les foudres de l’ancien régime et il est clair, hier comme aujourd’hui, que nous ne céderons aucun pouce de terrain. Vaincre ou périr car, au-delà du fait que c’est un débat citoyen par excellence qui impacte fortement le quotidien du sénégalais, il s’agit avant tout, pour les travailleurs, de leur outil de travail, ce qui leur permet de sauvegarder leur dignité.
Il faut rappeler également qu’à la SENELEC s’accumulent toutes sortes d’audits, d’études diagnostiques, d’expertises pour dire que les maux et les solutions sont connus, les méthodes et la planification maitrisés, il ne manque que les moyens et un cycle de revenus idoine. C’est pourquoi le mystérieux « takkal » ne peut être partagé pour n’avoir rien de nouveau à proposer. La facturation mensualisée qui ne peut être rentable qu’en supprimant ou diminuant la profondeur de la tranche sociale n’est ni une trouvaille, ni bénéfique aux abonnés. La location existe déjà et les barges rappellent de sinistres personnages du passé. D’où le retour vers les acteurs internes s’avère incontournable si l’autorité ne veut pas persister dans l’erreur. Mais Karim, pardon Dartagnan, n’est pas capable d’une telle attitude positive.
Quand on est hautain, suffisant, pas généreux, et que l’on ne possède pas le même humour que le sénégalais lambda et que l’on cache mal ses lacunes, accepter la différence devient impossible. Partager, convaincre de la pertinence d’un projet ou d’une solution ponctuelle pour arriver à son appropriation par les acteurs directs n’est pas donné à tout le monde et surtout pas aux nombrilistes qui n’ont jamais consenti de sacrifice pour leur nation. Il est aisé naturellement de comprendre que Mr « SAIT TOUT, FAIT TOUT » ne soit pas sensible aux souffrances des populations sénégalaises et à l’avenir de l’économie nationale, mais le laisser faire serait incompréhensible. Ainsi nous lançons un appel à la mobilisation de toutes les forces vives de la SENELEC pour défendre l’outil et les acquis.
Unis et solidaires nous gagnerons.
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