
Les services de renseignements ont averti - à travers un rapport confidentiel, que nous avons parcouru - les pouvoirs publics sur les graves menaces qui pèsent sur la cohésion sociale, avec la flambée des prix qui n’est pas prête de s’estomper. Et là, lit-on dans le document, «trois combinaisons, gravitant toutes autour de la flambée des prix, ont été décelées à travers l’étendue du territoire national».
Le Ramadan, période sensible
Il s’agit, en premier lieu, des inondations, «qui ne maqueront pas de remettre au goût du jour les nombreux ratés du Plan Jaxaay et les inévitables récriminations qui vont avec ce genre de situation». C’est ainsi que, poursuivent les rédacteurs du rapport, «un dispositif spécial est mis en place pour surveiller les zones rouges que sont la banlieue de Dakar, Thiès et Saint-Louis». L’autre probable foyer de tension est «la colère imaginable des Sénégalais à l’approche du mois béni du Ramadan, avec la hausse continue des prix des denrées de première nécessité». Surtout que «rien n’est encore envisagé, pour l’instant, aux fins de rassurer les consommateurs». Pire, «les fameuses mesures prises par l’Etat pour juguler la flambée des prix, n’a pas eu l’effet escompté».
L’utilité du Sénat en question
Il s’y ajoute que, toujours selon ce rapport, «les Sénégalais ne cessent de dénoncer le train de vie dispendieux de l’État, avec une fixation dangereuse sur le Sénat, dont l’utilité n’est jusqu’ici pas démontrée». Suffisant pour que «la dissolution pure et simple» de la première chambre du Parlement soit fortement envisagée à la tête de l’État. Mais, là aussi, des sources très au fait de ce dossier, persistent à croire que «le seul hic, c’est qu’il faut trouver une planque pour Pape Diop et surtout ne pas laisser la voie libre à Macky Sall. Qui pourra alors, du jour au lendemain, se trouver dans la posture d’un dauphin constitutionnel».
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