
L’audit effectué par le cabinet Bsc et exploité par «L’As», met en cause la gestion passée de l’actuel président du Sénat, sur des marchés attribués au fournisseur Cheikh Amadou Sall et un autre marché de gré à gré octroyé à l’entreprise Sattar de Mbaye Diop.
Sans compter les deux avenants pour la construction de la Place du souvenir africain.Les auditeurs notent qu’« un contrôle aurait permis de constater que le prix de 325.000 francs la tonne facturé à la ville de Dakar était au dessus du prix subventionné de 296.000 francs Cfa la tonne de riz parfumé simple et 308.000 francs Cfa la tonne de riz parfumé de luxe ».
Concernant la marché qui a été conclu avec la société Sattar par entente directe pour la construction de la place du Souvenir africain pour un montant de 1.820.366.712 FCFA, les auditeurs soutiennent qu’il a été fait en violation des dispositions des articles 74 et 76 du nouveau Code des marchés puisque les motifs invoqués à l’appui de la demande d’autorisation de passer un marché par entente directe ne sont pas compris dans les cas énoncés dans l’article 76 du décret 2002-550 du 30 mai 2002.
Pape Diop dénonce cet audit et soutient qu’il n’a jamais reçu de rapport provisoire pour apporter des éléments de réponse sur tous ces «manquements» supposés. Le président du Sénat aura l’occasion de le faire lorsque le Procureur transmettra son dossier à la Division des investigations criminelles (Dic) ou à la Section de recherches de la gendarmerie pour enquête.
0 Commentaires
Participer à la Discussion