
L'affaire du tract salé contre le ministre d'État Abdoulaye Baldé qui circulait récemment à Ziguinchor n'est pas près de connaître son épilogue. Hier encore, des proches du sénateur libéral Mamadou Lamine Sakho ont été entendus par les limiers du Commissariat central de la capitale du Sud. De nouvelles auditions qui font suite à la plainte contre X déposée le vendredi 22 janvier 2010 par le ministre des Forces armées.
Le Commissariat central de Ziguinchor compte apporter toute la lumière dans l'affaire du tract salé contre Abdoulaye Baldé qui avait circulé dans la capitale de la région méridionale. Après les auditions d'une vingtaine de proches du sénateur libéral Mamadou Lamine Sakho, démarrées le 24 janvier dernier, les enquêteurs sont revenus à la charge, hier, en convoquant d'autres partisans du 2e adjoint au maire de la ville de Ziguinchor. Il s'agit de quatre jeunes libéraux de la sous-section Pds de Peyrissac (fief du sénateur Sakho). Une situation qui a fini d'exacerber les relations tendues entre le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé et son ex-homme de confiance.
Après l’audition d’une quinzaine de personnes, entre le dimanche 24 et le vendredi 29 janvier dernier, dont des agents du service du développement local, des agents municipaux à Ziguinchor et un gérant de cyber, des jeunes proches du sénateur et un conseiller régional libéral, Mbemba Soly, par ailleurs assistant particulier de Mamadou Lamine Sakho, avaient été interpellés, le mercredi 27 janvier dernier, vers midi, dans le bureau d’un adjoint au maire, sans aucune convocation au préalable. Ils avaient été finalement libérés, après une audition de sept tours d’horloge.
Lors d'un point de presse qu'il a récemment animé, l’ancien Directeur de campagne d’Abdoulaye Baldé, lors des Locales du 22 mars 2009 dernier, avait fustigé le fait que l’enquête ait été orientée vers ses hommes.
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