
Un climat délétère semble régner au sein de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie) dirigée par Khassimou Wone. Ce dernier est décrit par certains agents, dans les colonnes de La Tribune, comme un « dictateur, un népotiste », qui règne de « façon unilatérale, avec beaucoup d’arrogance et de suffisance ». Nos confrères de La Tribune ont mené une enquête au sein de la structure, où les agents en colère fustigent l’attitude de leur nouveau directeur général. Les premiers actes posés par Khassimou Wone n’ont pas été appréciés par les agents. Il s’agit, entre autres, de ce que les travailleurs appellent « cours magistral hebdomadaire du mercredi, de 11h à 15h ».
« Une réunion générale qui, en réalité, n’est pour le Dg que l’occasion de mieux se défouler sur un personnel tenaillé par la faim et la fatigue, cette heure étant indiquée par la loi pour la pause dans l’administration », martèlent les interlocuteurs de La Tribune. Mieux, les agents sont obligés de demander des audiences pour voir leur Dg ou encore les directeurs de services, quelle que soit l’urgence. « Il crie sur tout le monde, pour n’importe quelle raison, et partout (…) tous ceux qui ne sont pas avec le Dg sont forcément et automatiquement contre lui », poursuivent les mêmes sources. L’actuel directeur général de l’Adie serait venu avec un directeur administratif et financier, commissaire aux enquêtes économiques de formation.
L’épouse d’un ami, du nom de Fatimetou Diop Diané, qui a obtenu son bac en 2004 et son master 2 en optoélectronique-hyperfréquence, est nommée directrice des Relations extérieures et de la Communication avec un salaire faramineux entre 1 500 000 et 1 700 000 francs cfa, mais également une voiture de fonction et d’autres avantages. A coté de ses nominations heureuses, on retrouve des licenciements abusifs avec le cas d’Ibou Bâ, promis au poste occupé par la dame. Il y a aussi le cas du directeur général sortant, Tamsir Bâ, à qui le Dg Khassimou Wone refuse de payer ses indemnités de licenciement de six mois de salaires, conformément à son contrat avec l’Adie. Le conseiller chargé de la presse est aussi victime de rupture de contrat sans préavis. En 100 jours de gestion, l’actuel directeur général de l’Adie s’attire les foudres de ses agents, selon La Tribune.
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