
Le
président de la République, Macky Sall, a tapé sur la table. Plus question de
laisser les gens s’attaquer au chef de l’Etat. En clair, toute personne qui se
permettra d’offenser le président de la République, répondra de ses actes.
C’est
ainsi que le Procureur de la République devra s’autosaisir à chaque fois qu’il
constatera des dérives verbales visant le locataire du palais de l’avenue
Léopold Sédar Senghor. Et les peines encourues par les contrevenants sont
ferme.
La
loi n° 77-87 du 10 août 1977 reprise par l’article 254 du Code pénal sénégalais
dispose en effet que «l’offense au Président de la République commis par l’un
des moyens de diffusion publique (la radiodiffusion, la télévision, le cinéma,
la presse, l’affichage, l’exposition, la distribution d’écrits ou d’images de
toutes natures, les discours, chants, cris ou menaces proférés dans des lieux
ou réunions publics, et généralement tout procédé technique destiné à atteindre
le public) est punie d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende
de 100.000 à 1.500.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement».
Si
le président a fait cette sortie, c’est sûrement après les déclarations de Me
El Hadji Amadou Sall, ancien ministre de la Justice, lors de la dernière
audition de Karim Wade à la Section de recherche de la gendarmerie. Il disait
que si Macky Sall veut tuer Karim ou le manger, il n’a qu’à le faire. Des
propos qui auraient fait très mal au chef de l’Etat.
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