Renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, ce matin Des départs et des débats houleux en perspective

LERAL.NET-La stratégie de répartition paritaire des postes que les femmes libérales vont imposer risque d’enflammer l’Hémicycle, à l’occasion de l’ouverture, ce matin, de la Session ordinaire de l’Assemblée nationale qui coïncide avec le renouvellement du bureau. Hormis cette affaire, qui commence à faire couler beaucoup de salive, il y a le cas du député Me El Hadji Diouf qui se démarque davantage, depuis son agression par Famara Senghor, de la mouvance qui l’avait élu. Last but not least, des députés demandent même le départ de Doudou Wade du bureau de l’Assemblée, pour manque de confiance.

l est très probable que l’avocat El Hadj Diouf perde son poste de Président de la Commission Urbanisme qui doit revenir, dit-on, à un loyal à Wade. Seul, le poste de Mamadou Seck, Président de l’Assemblée nationale, qui a toujours la confiance de Me Wade, semble être à l’abri de toute menace. Selon un député libéral, membre du bureau, tout peut arriver, aujourd’hui, du fait des manœuvres, menées, tous azimuts, notamment, du côté des femmes libérales qui exigent que la parité, tant chantée par le chef de l’Etat, soit effective, dans le nouveau bureau et à la tête des commissions de l’Assemblée nationale.

Même si le député El Hadji Malick Guèye est déjà cité pour faire partie du nouveau bureau, sur instruction de Me Wade, les mêmes sources précisent que cinq dames convoitent la vice-présidence et la présidence de commission. Il s’agit d’Aminata Diallo, ancienne ministre de la Santé et maire de Bakel, Ndèye Gueye Cissé de Kébémer, Oumou Sow de Matam (la vieille garde), Khady Diédhiou de Ziguinchor et Aminata Astel Sall de Podor, chez les plus jeunes.

On indique, par ailleurs, que ces deux jeunes libérales aux dents longues, ne veulent pas rater l’occasion, car, elles sont coachées par de grands responsables libéraux.
Mais le cas qui risque de susciter de vives polémiques est celui d’El Hadj Diouf qui n’est plus dans les plans des libéraux. Il est accusé d’être de connivence avec le diable, depuis et même, avant son agression à l’hémicycle par Famara Senghor.

Pour Doudou Wade, Président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle, le tonitruant avocat politicien, il se susurre qu’il ne mérite plus confiance et doit partir du bureau. Ce sera une autre paire de manches, cependant car, ce dernier n’a pas sa langue dans la poche.
C’est au regard de cette situation qui présage des propos aigre-doux entre députés de la mouvance, qu’il n’est pas exagéré de dire que le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale sera mouvementé. Jamais, des députés n’ont nourri autant d’ambitions pour occuper des postes de responsabilités dans .Makolita