Elles sont neuf filles. Toutes des Ivoiriennes. Elles ont décidé d’ester en justice contre le Secrétaire général de la Raddho Alioune Tine pour non-assistance à personnes en difficulté. C’est le journal «Révélations» qui en a fait la révélation dans sa parution d’hier. Selon le journal, M. Tine a acheminé sur Dakar à bord d’un bateau de l’Onu, des réfugiées Ivoiriennes. Et avait décidé une fois à Dakar, de les prendre en charge. C’est ainsi qu’elles ont été inscrites dans des établissements scolaires de la place et logées dans une maison. Mais malheureusement, elles sont là depuis six (6) mois et Alioune Tine n’a pas encore respecté ses engagements. Elles seront expulsées de leur maison et renvoyées de l’école. Alors que certaines d’entre elles devaient passer le Baccalauréat et d’autres le Bfem. Le Secrétaire général de la Raddho dément formellement cette information. Alioune Tine que nous avons trouvé hier au siège de la Raddho dit n’être poursuivi par aucune fille. Il ne les connaît même pas. Et pour laver son honneur dans cette histoire, il compte porter plainte contre le journal « Révélations » qui a donné l’information. A sa connaissance, dit-il, aucune notification ne lui a été faite. Seulement, il souligne que son organisation a un petit projet pour les réfugiés dénommé « Raddho agir ensemble pour les droits de l’Homme ». Comme ces réfugiés débarquent à Dakar, très pauvres, explique le Secrétaire de la Raddho, c’est la croix et la bannière pour leur trouver des papiers. Ce projet essaie de leur assurer une aide sociale. Au nombre de 150 réfugiés, disent les membres de l’Observatoire, « ils ont loué une maison et nous n’étions pas au courant. C’est après qu’ils ont été déguerpis de ces maisons qu’ils sont venus nous rendre visite. Nous avons fait des pieds et des mains pour les aider. Nous sommes allés même voir le commissaire des Parcelles assainies. Mais la loi étant la loi, le propriétaire a fini par les déguerpir ». Avant de poursuivre : «ils ont été obligés de loger à la plage de Cambérèné et c’est l’Ong Caritas qui a fini par leur donner des couvertures. » Les réfugiées les plus vulnérables ont été inscrites à l’école Acapes des Parcelles assainies. Qui a fini par leur assurer gratuitement la scolarité pour le reste de l’année. Mieux, la Raddho indique qu’aucune fille n’a été inscrite dans cette école. Seulement des garçons, qui ont fini d’ailleurs par abandonner les études.
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