Dakar, 4 sept (APS) - Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) et le Syndicat autonome de la Santé (SAS) demandé aux autorités de prendre des mesures pour que les hôpitaux soient ‘’isolés’’ des zones de délestage.

Cette rencontre avec les journalistes a été organisée par la convergence SUTSAS-SAS, pour évoquer les conséquences des délestages sur la vie du secteur de la santé, les maladies hivernales, les inondations et le fonctionnement des hôpitaux.
‘’Les premiers effets que les délestages et les inondations engendrent, c’est d’impacter négativement sur la qualité des services, parce que quand le courant est coupé c’est le groupe électrogène, qui est un élément de secours, qui est mise en marche’’, a expliqué M. Thiam.
Lorsqu’un groupe électrogène doit tourner pendant 24 ou 48 heures, cela pose des problèmes parce que, dans ce cas de figure, seules les zones sensibles sont alimentées au détriment des autres zones qui sont censées contenir des denrées alimentaires ou des vaccins à conserver, a-t-il ajouté.
Mballo Dia Thiam souligne que cela est valable aussi bien pour les hôpitaux que pour les centres de santé, parce qu’avec le Programme élargi de vaccination (PEV), les conditions de conservations des vaccins ne sont plus des ‘’meilleures’’.
Il a soutenu que le plan organisationnel, le manque d’électricité engendre un dysfonctionnement du travail qui n’est pas fait correctement et perturbe de fait le programme opératoire, mais aussi, les services de réanimation, les crèches et les couveuses qui ne fonctionnent pas comme il faut.
‘’Donc, quand ces problèmes se posent la première attitude, c’est d’évacuer le patient’’, confie le secrétaire général du SUTSAS, précisant ‘’que non seulement les autres structures sont dans la même situation, mais l’absence de routes praticables n’est pas pour faciliter les évacuations du fait des inondations’’.
Des inondations qui, selon Saliou Faye dit ‘’Daf’’, secrétaire général du Syndicat autonome de la santé (SAS), ont pour cause de mélanger les eaux de pluies, aux eaux de ruissellement, des fosses sceptiques, ajouter à la putréfaction des cadavres d’animaux capturer par les eaux et qui entraînent de fait, des risques de propagations de beaucoup de maladies.
‘’On nous a signalé qu’il y a une recrudescence de maladies diarrhéiques, de dysenteries et de paludisme dans les zones inondées, mais on ne sait pas demain si un cas de choléra ne va pas s’y déclaré, s’est désolé M. Faye qui précise que ‘’dès qu’il y a un cas de choléra, c’est une épidémie qui se déclenche’’.
Le syndicaliste exhorte les autorités, en application du plan ORSEC, à prépositionner des médicaments dans ces zones inondées, estimant que si cela doit être une politique de gratuité, que les comités de santé et les structures sanitaires n’en souffrent pas.
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