
Il existe ‘’une grande différence’’ entre les prix pratiqués sur le marché national et ceux fixés par le gouvernement pour les denrées de base, déclare Momar Ndao, secrétaire général de l’Association nationale des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN).
‘’Entre les prix officiels donnés par le gouvernement et ceux appliqués sur le terrain, il y a une grande différence’’, a dit M. Ndao dans une interview publiée par le quotidien L’As (privé). Il rappelle que les prix arrêtés par le gouvernement pour les denrées de base (gaz, lait, sucre, savon, huile, etc.) l’avaient été en janvier dernier.
Le consumériste rappelle aussi que le ministère du Commerce avait fixé le prix du kilogramme de sucre en morceaux à 670 francs CFA. ‘’Mais, on a vu les détaillants refuser de le vendre à ce prix, [arguant] que leur marge bénéficiaire va baisser’’, a expliqué Momar Ndao.
Selon lui, certains commerçants préfèrent revendre ce sucre au détail pour gagner plus. ’’Cela, a dit M. Ndao, c’est des aberrations auxquelles le gouvernement doit faire face.’’
‘’Sinon, le sucre va se raréfier et devenir inaccessible aux populations du simple fait que les revendeurs refusent de le vendre au prix normal’’, a-t-il prévenu.
Comme le sucre, le gaz ‘’est réindexé toutes les semaines’’, a rappelé Momar Ndao. ‘’Le nouveau prix est de 3.650 francs CFA, mais si vous allez dans les boutiques, c’est sûr qu’on le vend plus cher parce que tout simplement les consommateurs n’ont pas les prix officiels’’, a signalé le secrétaire général de l’ASCOSEN.
Depuis 2008, son association se bat pour que les prix soient affichés dans des endroits publics pour bien informer les consommateurs, a-t-il encore dit. ‘’Récemment, a-t-il ajouté, il y a eu une campagne d’affichage lancée par le ministère du Commerce, mais ce n’est pas suffisant.’’
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