Un milliard de francs Cfa. C’est la rondelette somme que perçoit chaque année la famille du défunt président Léopold Sédar Senghor. Ce, à titre des droits d’auteur sur l’hymne national écrit par le premier président de la république du Sénégal. En effet, pendant ces trois dernières années, sa femme et son fils auraient empoché plus de 3 milliards. Et ce serait le cas jusqu’à 70 ans après la disparition du président Senghor. Information qu’aurait révélée un membre du bureau sénégalais des droits d’auteurs.
Mais cette information s’avère fausse si l’on se fie à Mme Siby née
Habibatou Diaby. Dans les colonnes du quotidien Kotch parcouru par
Leral.net, la directrice du Bureau sénégalais des droits d'auteur
(Bsda) soutient que la structure qu’elle dirige ne divulgue pas ce
genre d’informations dans la mesure où « la perception des droits
d’auteurs représentent une base salariale et personne n’a le droit de
révéler le montant qu’un artiste ou un autre perçoit ». Cependant, elle
ne nie pas la perception de droits d’auteurs sur l’hymne nationale mais
précise que le montant ne sera jamais révélé. Pour Mme Siby, il n’y a
pas de quoi fouetter un chat puisque d’autres perçoivent des droits
posthumes.
En tout état de cause, le sujet continue d’enregistrer des réactions et d’aucuns sont d’avis qu’il a été ébruité par le régime en place pour justifier les droits qu’empocheraient le président Wade et sa famille sur le monument de la renaissance dont la société d’exploitation est pilotée par Abdel Kader Pierre Fall.
En tout état de cause, le sujet continue d’enregistrer des réactions et d’aucuns sont d’avis qu’il a été ébruité par le régime en place pour justifier les droits qu’empocheraient le président Wade et sa famille sur le monument de la renaissance dont la société d’exploitation est pilotée par Abdel Kader Pierre Fall.
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