
Sur le dossier de l’énergie et des hydrocarbures, le Bureau politique de l'Afp estime que ‘l’abondance du verbe, accompagnée de multiples décisions maladroites, cache mal l’incompétence et l’incurie du gouvernement de Me Wade qui, près de sept ans après le 19 mars 2000, poursuit son errance tragique dans les espaces d’un pouvoir visiblement trop grand pour lui’. ‘L’amateurisme’, ajoutent les progressistes, a, non seulement, conduit à des coupures intempestives d’électricité, à la pénurie de carburant et de gaz butane, mais a pénalisé nombre de secteurs de l'économie, sans épargner les Pme, les artisans et les ménages. ‘La psychose est d’autant plus grande qu’après la hausse drastique du prix du carburant, du gaz et des transports, on annonce subrepticement la hausse prochaine du prix du pain’, souligne le Bp de l'Afp.
Sur l'immigration clandestine, l'Afp affirme que c'est le reflet de l'échec des politiques de redressement économique, toujours annoncées avec emphase, mais jamais exécutées, dans certains pays d’Afrique et, en particulier, au Sénégal, par le gouvernement dit de l’alternance. Condamnant ainsi toute ‘velléité d’exploitation de cette tragédie à des fins indécentes et inavouables’, le Bp de l'Afp indique que les solutions à cette question résident dans une prise en charge ‘sérieuse et responsable’ de ce dossier, mettant face à leurs responsabilités les pays de l’Union européenne et ceux de l’Afrique au Sud du Sahara.’A cet égard, et en tout état de cause, le fait de rapatrier de jeunes Sénégalais, dans des conditions de violences physiques et psychologiques avérées, ne constitue pas une solution, encore moins de les traduire devant des tribunaux’.
Au chapitre du processus électoral, les progressistes ont réaffirmé, hier, leur attachement au respect du calendrier républicain, ‘qui a déjà fait l’objet de manipulations inacceptables pour préserver les intérêts de Me Abdoulaye Wade et de son camp’. Le Bp de l’Afp déclare, ‘solennellement’, que les ‘innombrables manquements’ qui ont émaillé les opérations d'inscriptions sur les listes électorales, depuis le 6 septembre 2005, ne garantissent guère la fiabilité du fichier. Au demeurant, martèlent les progressistes, ‘l’inscription massive d’étrangers sur les listes électorales, avec la complicité active d’agents de l’Etat assermentés, n'est que la conséquence d’une vaste entreprise de fraude qui était lisible dans la circulaire du ministre de la Justice relative à la déclaration tardive des naissances’.
Malgré ces blocages, l’Afp considère que les élections doivent avoir lieu, le 25 février 2007, pour les législatives comme pour la présidentielle, sans aucune possibilité de report pour des prétextes ‘fallacieux’.
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