L'émission Rap Rek, sur Walf Tv, de ce début de semaine a été l'occasion pour la star montante du hip hop sénégalais, de se prononcer sur la polémique qui enfle à propos du style de son dernier single, " Bakkoulène ", une chanson en hommage aux gladiateurs de l'arène. En effet, après deux singles magistrats, " Wallo " et " Trahison " qui se sont vite hissés en tête des charts sénégalais, Queenbiz vient de commettre une nouvelle chanson, au rythme que certains férus du hip hop ont vite assimilé à du mbalakh. Intervenant au téléphone de Dj Sega, Queenbiz a tenu à préciser qu'elle n'a jamais fait et ne fait pas autre chose que du hip hop. Sur la rythmique de la chanson, elle explique le beat utilisé est en réalité du " dirty south ", sur un tempo 8-6, samplé avec des " bakk " (harangues rythmiques) des principaux ténors de l'arène. " On n'y entend ni marimba, ni aucun autre rythme propre au mbalakh, si ce ne sont les " baak " qui ont été samplés sur le dirty south ", soutient-elle. Et qui plus est, elle rappelle que tous ses sons sont généralement accompagnés par des instruments africains traditionnels : kora, khalam et, ici, percussions. Le fond reste toujours le " drum and bass " (batterie et basse), la base rythmique du rap. Elle assure ne rien faire d'autre que du rap et promet de le prouver sur tous les styles de rap possibles lors de son prochain passage à Rap Rek pour le lancement de son album. Mais au-delà, elle pense que " Bakkoulène " est aussi très dans le style hip hop tel qu'il se pratique aujourd'hui, avec une ouverture à toutes les sonorités. D'autant plus que du point de vue de l'esprit, " Bakkoulène " est un hommage à la banlieue et à tous ces jeunes gens dont la réussite dans l'arène sénégalaise est aujourd'hui montrée en exemple à toute la jeunesse du Sénégal. Les adeptes du rap hardcore apprécieront. Ecoutez !
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