
Hier jeudi 28 mars 2013, à la levée du corps du fils d’Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l'Elevage du gouvernement Abdoul Mbaye, Karim Wade comme tout bon Sénégalais est venu présenter ses condoléances à la famille éplorée. Il a tenu à partager cette immense douleur avec son ami personnel Gaston Mbengue, oncle du défunt. Mais c'était sans compter l'immobilité bouddhique de Jean Paul Dias.
Le journal Rewmi dans sa parution du jour résume l'incident en ces termes : "Flanqué de Gaston Mbengue, frère d’Aminata Mbengue, il avait voulu faire le tour des personnalités présentes pour leur serrer la main, comme tout musulman, en pareilles circonstances. Mais, ce sera, sans doute, Jean Paul Dias qui aura ravi, à tout le monde, la vedette, dans le mauvais sens. Certain que le Karim qui s’approchait voulait directement le saluer, le chef des centristes «Gaindé» s’empressa de mettre les mains dans ses poches, refusant de serrer la main qui lui était tendue". Plus loin, notre confrère témoin des faits lâche dépité : "le comportement des politiques, surtout de Dias, avait fini par en irriter plus d’un. En commençant par la famille éplorée. Elle n’avait pas besoin de [cette bravade]. Car, ce ne sont pas dans ces moments de solidarité affective qu’il faut afficher ses états d’âme et, pour ne pas l’avoir compris, Dias père et Ousmane Tanor Dieng ont fait une grave erreur. Quel que soit ce qu’on peut reprocher à Karim Wade, on pouvait en faire abstraction, en ce jour de deuil. Ce n’est ni civilisé, ni musulman". Il devait rajouter ni "catholique". Et oui : On ne répond pas à une inélégance par une inélagance.
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