Les réflexes faciles ajoutés souvent à de la paresse font que les piétons, à Thiaroye et Diamaguéne, dans la grande banlieue dakaroise, empruntent de moins en moins les passerelles construites récemment pour leur permettre de traverser la Route nationale 1, la principale voie de sortie de la capitale sénégalaise.
De nombreux citoyens interrogés à cet effet par l’APS évoquent le poids des mauvaises habitudes pour expliquer la tendance de certains piétons à passer par des raccourcis au risque de s’exposer à des dangers sur cette voie qui demeure l’un des routes les plus empruntées du pays. « Les gens aiment faire les raccourcis. Ils ont la paresse de passer par les passerelles qu’ils ont longtemps souhaitées », déclare Isma Ndiaye, la soixantaine, vendeur de lunettes. Ce commerçant trouvé à un arrêt de cars, a rappelé qu’à une certaine époque, les accidents de la circulation étaient devenus si fréquents que le maire de Diamaguéne d’alors avait émis l’idée de construire des dos d’âne. Mais, c’était impossible parce que c’est la route nationale. « Chacun doit gérer sa propre sécurité », a-t-il dit.
A Thiaroye, le même constat s’impose. « Les gens sont paresseux et ne savent pas que ces passerelles sont là pour leur bien. Souvent, les gendarmes les renvoient pour qu’ils empruntent la passerelle même s’ils ont déjà traversé », fait observer Amadou Sadibou Sow, vendeur de fruits.
Du côté de la Gendarmerie nationale, « la tâche est devenue très lourde », disent des hommes de tenue. « C’est quelque chose de nouveau pour les gens. Certains se rebellent parfois et nous les conduisons à la brigade. D’autres, comme certains pères et mères de famille, nous créent beaucoup de problèmes. Ils nous insultent parfois », note-t-on. Selon les hommes de la Gendarmerie nationale, c’est surtout aux heures de pointe, quand la circulation est devenue dense sur la route, que les piétons sont les plus réticents à prendre les passerelles. Il est donc nécessaire de poster deux à trois hommes à ces heures-là pour veiller au grain.
Partant de là, les hommes de l’escadron de surveillance routière souhaitent la mise en place de barrières entre les deux voies pour prévenir ces comportements jugés non civiques. Par la même occasion, ils suggèrent une campagne de sensibilisation, dans la presse, à l’endroit des populations. « Les gens freinent la circulation et créent en même temps des embouteillages », font-ils valoir.
De nombreux citoyens interrogés à cet effet par l’APS évoquent le poids des mauvaises habitudes pour expliquer la tendance de certains piétons à passer par des raccourcis au risque de s’exposer à des dangers sur cette voie qui demeure l’un des routes les plus empruntées du pays. « Les gens aiment faire les raccourcis. Ils ont la paresse de passer par les passerelles qu’ils ont longtemps souhaitées », déclare Isma Ndiaye, la soixantaine, vendeur de lunettes. Ce commerçant trouvé à un arrêt de cars, a rappelé qu’à une certaine époque, les accidents de la circulation étaient devenus si fréquents que le maire de Diamaguéne d’alors avait émis l’idée de construire des dos d’âne. Mais, c’était impossible parce que c’est la route nationale. « Chacun doit gérer sa propre sécurité », a-t-il dit.
A Thiaroye, le même constat s’impose. « Les gens sont paresseux et ne savent pas que ces passerelles sont là pour leur bien. Souvent, les gendarmes les renvoient pour qu’ils empruntent la passerelle même s’ils ont déjà traversé », fait observer Amadou Sadibou Sow, vendeur de fruits.
Du côté de la Gendarmerie nationale, « la tâche est devenue très lourde », disent des hommes de tenue. « C’est quelque chose de nouveau pour les gens. Certains se rebellent parfois et nous les conduisons à la brigade. D’autres, comme certains pères et mères de famille, nous créent beaucoup de problèmes. Ils nous insultent parfois », note-t-on. Selon les hommes de la Gendarmerie nationale, c’est surtout aux heures de pointe, quand la circulation est devenue dense sur la route, que les piétons sont les plus réticents à prendre les passerelles. Il est donc nécessaire de poster deux à trois hommes à ces heures-là pour veiller au grain.
Partant de là, les hommes de l’escadron de surveillance routière souhaitent la mise en place de barrières entre les deux voies pour prévenir ces comportements jugés non civiques. Par la même occasion, ils suggèrent une campagne de sensibilisation, dans la presse, à l’endroit des populations. « Les gens freinent la circulation et créent en même temps des embouteillages », font-ils valoir.
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