
Khady Diop, Sicap Liberté 5
Avant
le début de la présente saison, vous aviez déclaré votre envie d’en
découdre avec le roi des arènes, Yékini. Ne craignez-vous pas une
nouvelle défaite face à Yékini, surtout que ce dernier est très
difficile à battre sur le plan physique, technique et mystique ?
Ce n’est pas moi qui ai voulu ce combat
contre Yékini. Ce sont les amateurs qui le demandent. Il taraude les
esprits. C’est un combat qui s’impose. Même si on lui a donné la
victoire, mes deux combats contre Yékini se sont terminés en dehors de
l’enceinte. Il ne m’a jamais terrassé de façon claire et nette. Les
cassettes sont là pour en témoigner. Cela dit, si j’avais un seul
instant pensé que je ne suis pas capable de terrasser Yékini, je
n’allais pas accepter de lutter contre lui. Je crois ferme que je suis
capable de le battre. C’est un potentiel adversaire. Je tiens d’ailleurs
à préciser que je suis plus jeune que Yékini et il n’est pas plus fort,
encore moins plus audacieux que moi. En plus, le Bombardier qu’il avait
rencontré en 2004 n’est pas celui de 2010. Notre prochain combat sera
différent des précédents. Que tout le monde se le tienne pour dit.
Kéba
Gnabaly
Tous les observateurs s’accordent à
dire que vous êtes le seul lutteur capable de vaincre Yékini. Alors,
pourquoi tendre la perche aux jeunes espoirs, sachant qu’en cas de
défaite face à un de ces derniers, les conséquences seront énormes sur
votre plan de carrière et votre valeur marchande et que vous risquez
aussi de voir s’éloigner la piste Yékini ?
Il faut qu’on donne la chance aux jeunes lutteurs. Aucun lutteur ne peut dire qu’il est arrivé au sommet sans que quelqu’un lui ait tendu la perche. Ceux qu’on dit jeunes ont entre 100 et 115 Kg. La recomposition de l’arène doit commencer par le bas. Tout jeune qui a la chance de terrasser un poids lourd aura la possibilité de faire un raccourci vers le sommet. Si Thieck m’avait terrassé, il serait, aujourd’hui, dans le cercle des ténors. Malheureusement, il a perdu et il est resté là où il était. C’est comme ça que les choses doivent fonctionner. Je suis prêt à donner la chance aux jeunes. Mais, actuellement, c’est mon combat contre Yékini qui est d’actualité. Vous avez bien dit que les observateurs pensent que je suis le seul capable de terrasser Yékini. Tant mieux ! Si quelque chose doit se produire, Dieu le met d’abord dans la tête des gens.
Simon Pierre Ngom : Keur Massar
P.A U.4
Yékini affirme que les démarches pour
votre confrontation sont bloquées à votre niveau et que si cela aboutit,
ce sera la dernière fois qu’il vous affrontera. Que répondez-vous à
cela ?
Il y a une différence entre refuser de lutter contre Yékini et refuser de lutter parce que le cachet qu’on m’a proposé est dérisoire. Personne ne peut dire, aujourd’hui, que j’ai refusé de lutter contre untel. C’est parce que nous, Gaston Mbengue et moi, n’étions pas tombés d’accord que le combat n’avait pas pu se tenir. Il n’y a pas autre chose. Notre prochain combat sera le dernier ? Dieu seul sait de quoi demain sera fait. Si ce sera notre dernier combat, je demande au Tout-Puissant de m’accorder la victoire et nous serons à égalité.
Il y a un certain Heddi Karaoui (lutteur international français) qui vous a défié publiquement à travers L’Observateur. Êtes-vous prêt à l’affronter ?
Ce serait très intéressant. Notre
souhait, c’est de développer la lutte. Aujourd’hui, les lutteurs vont de
plus en plus se préparer à l’extérieur et cela ne fait que du bien. Au
début, je pensais que la lutte n’existait qu’au Sénégal. Mais c’est
depuis que j’ai commencé à voyager que j’ai compris beaucoup de choses.
En 2003, j’ai fait un voyage en Turquie où j’ai trouvé des lutteurs plus
costauds que nous et qui mettent de l’huile sur leur corps avant de
combattre. Je me suis frotté à eux et j’ai récolté trois médailles d’or.
Donc je ne peux que souhaiter la bienvenue à ce lutteur français qui
pratique plusieurs types de lutte et qui veut atterrir chez nous. Mais,
il faudrait qu’il sache qu’au Sénégal, on pratique la lutte avec
frappe. (Il se répète). Souhaitons qu’il nous arrive en bonne santé et
qu’il soit en règle. S’il arrive, nous allons voir de quel bois il se
chauffe.
Ababacar Dieng : Dakar
On sent beaucoup
de pilotage à vue dans le montage de vos combats. Ce qui débouche,
parfois, sur le refus de certaines offres. Peut-on savoir qui négocie
vos combats ? Votre manager, votre frère ou vous-même ? N’êtes-vous pas
l’otage d’un groupe qui vous empêche de bien mener votre carrière, comme
l’a suggéré le promoteur Gaston Mbengue ?
Aucun lutteur ne peut s’engager pour un
combat sans son manager. Le mien c’est Yéri Diakhaté. Les gens pensent
que c’est ma famille qui s’occupe du montage de mes combats, mais ce
n’est pas le cas. On est plus de 100 personnes dans l’écurie et il n’y a
qu’un seul membre de ma famille, Pape Dia mon grand frère de même père
et même mère. Il ne connaît même pas le lieu d’entraînement et ne fait
pas d’ingérence dans les aspects techniques. Cependant, il a son mot à
dire dans le montage de mes combats. C’est mon frère, personne ne peut
me séparer de lui. Je n’ai jamais été un otage par rapport au montage de
mes combats, parce que je donne mon avis. Pape Dia a le droit de
m’aider sur le plan mystique, administratif et autres. C’est son droit
aussi de m’accompagner au stade et de me donner des conseils quand j’ai
un combat. Non seulement on est des complices, mais il fait partie des
membres de l’écurie. Le président est là à côté de moi.
Nakhla
Tine, Mbour Thiocé Ouest
Que pensez-vous de la prolifération des
écuries dans la commune de Mbour ?
Plusieurs personnes m’ont interpellé sur cette question. Je suis très content de voir d’autres écuries naître à Mbour. Quand, en 1995, je créais mon écurie, les gens ne me prenaient pas au sérieux. Certains me disaient souvent : «c’est à Dakar que vous allez trouver les salles d’entraînement et de musculation. Tant que vous resterez à Mbour, vous n’allez pas réussir dans la lutte.» Je leur ai fait comprendre que presque tous les champions de lutte viennent des départements. Ils fêtent leur victoire à Dakar avant de retourner au bercail. Pourquoi ne pas rester dans ma commune, préparer le terrain aux jeunes qui voudront devenir lutteurs ? Le rêve est devenu réalité. C’est pourquoi la prolifération des écuries dans la commune de Mbour ne me dérange aucunement. Ça me fait un énorme plaisir.
Que comptez-vous faire pour la jeunesse mbouroise en tant que star de toute la ville ?
Tout mon rêve est de créer un grand
complexe sportif à Mbour, où il y aura suffisamment de matériel, une
salle de musculation, de boxe et une école de lutte. Je demande
solennellement au maire de nous aider à réaliser ce projet.
Je pense
avoir donné suffisamment de motivation aux jeunes de Mbour.
Aujourd’hui, les parents n’hésitent pas à demander à leurs enfants de
plus 80 Kg de pratiquer la lutte.
On est aussi dans le social, la
lutte contre la mendicité. Chaque année, on organise un combat de lutte,
mais avec mes propres moyens. On verse les recettes à une association.
Elle nous a fait savoir qu’elle a eu à acheter un taxi et un terrain
pour son siège. Pourquoi ne pourrais-je pas m'engager un jour en
politique pour ma ville ou encore pour mon pays car je suis un citoyen à
part entière ? Je ferai tout ce qui est possible pour aider mon pays à
aller de l'avant et si un jour je sens que je peux aider en faisant de
la politique, je n'hésiterai pas. Regardez ! Aujourd'hui, l’acteur
américain Arnold Schwarzenegger est gouverneur d'un Etat américain, la
Californie, alors qu'il était acteur. Il y a eu aussi Georges Weah qui a
été un footballeur qui a failli de peu être président de son pays, le
Liberia. Donc pourquoi pas voir un jour un lutteur devenir au Sénégal
maire, adjoint au maire ou briguer un quelconque mandat électif ? Je me
sens citoyen à part entière et je n'écarterai jamais cette possibilité.
Avant,
les lutteurs n'étaient pas bien considérés et c'est pourquoi aussi ils
refusaient très souvent de se mêler aux discussions politiques pour ne
pas être catalogués. Maintenant, la donne a changé. Nous sommes écoutés
et nous constituons des leaders d'opinion. Nous avons notre mot à dire.
Quel a été le plus beau combat et la plus grande déception de votre carrière ?
La victoire sur Tapha Guèye m’a le plus
fait plaisir. Il était mon idole. Je vais vous raconter une anecdote :
après son combat contre Dame Soughère marquant son 10e anniversaire,
j’ai fait le tour du stade pour récupérer les débris de canari, rien que
pour lui ressembler techniquement un jour. Mais je le faisais en
pleurant, parce qu’il avait perdu. Par la grâce de Dieu, je rencontre ce
même lutteur après une suspension de six mois pour avoir mis KO Yékini
hors de l’enceinte. Tout le monde disait que ce combat était un risque
pour Bombardier, Tapha est plus expérimenté, plus technique et c’est un
bagarreur. En plus, il était sur une lancée extraordinaire marquée par
une victoire éclatante sur Balla Bèye 2. Je disais à tous mes amis que
battre Tapha Guèye par KO ne me procurerait aucun plaisir. En revanche,
je serais très heureux de le battre en utilisant des arguments
techniques. Heureusement, Dieu avait exaucé mon vœu. Il était mon idole,
mais je devais le battre pour me frayer un chemin. Et j’avais la chance
de le connaître, pour avoir visionné toutes ses cassettes, alors qu’il
ignorait tout de moi. C’est l’avantage qu’ont les jeunes.
Autant
cette victoire sur Tapha Guèye m’a fait énormément plaisir autant ma
défaite contre Balla Bèye 2 est catastrophique. Je n’avais jamais
imaginé ce scénario et cet excès de confiance m’a été fatal. Après ce
combat, j’ai passé toute la nuit à pleurer. Pendant une semaine, je ne
pouvais pas voir deux personnes discuter en aparté. Je pensais être le
sujet de toutes les discussions.
Cheikh Tidiane Willier,
Grand-Yoff
Quand comptez-vous mettre un terme à votre carrière ?
La limite d’âge est 45 ans, mais mon souhait est d’arrêter à 40 ans. Donc il me reste 7 ans dans l’arène, parce que j’ai 33 ans. Je vais continuer à me battre et à aider davantage les jeunes qui sont derrière moi.
Pathé Gackou, Parcelles
Assainies U.13
Quels sont, aujourd’hui, vos rapports avec le
lutteur Pakala qui était dans votre écurie avant de former le sien, car
lors de son dernier combat, vous vous êtes croisés, comme si vous aviez
des problèmes ?
Entre Pakala et moi, il n’y a
aucun nuage. Tout est clair. Avant même son dernier combat nous nous
sommes rencontrés pour discuter du combat. Un débat très approfondi. Si
nous avions des problèmes, nous n’allions pas nous rencontrer à trois
jours de son combat. Le jour J, j’ai voulu le laisser à la disposition
de son staff et de ses parents, parce que nous ne sommes pas de la même
écurie, tout en souhaitant du fond du cœur que Dieu lui accorde la
victoire. Il n’y a aucun problème entre nous.
Bassirou Samb, Parcelles
Assainies, Unité 11
Seriez-vous prêt à affronter
Balla Gaye 2 malgré le fait qu’il soit l’ami et le parent de Lac de
Guiers 2 qui vous est aussi très proche ?
Je n’exclus pas de rencontrer un jour Balla Gaye 2. C’est la lutte, on ne sait jamais. Mais, pour rien au monde je ne lutterai contre Lac de Guiers 2. Jamais. Cependant, les relations entre Balla Gaye 2 et Lac de Guiers 2 n’engagent qu’eux. Tout comme les relations entre Lac 2 et moi n’engagent que nous. Je n’ai jamais dit que je ne lutterai pas contre Balla Gaye 2.
Certains disent que vous devez choisir entre Tapha Tine, Elton et Souley Dop pour un combat en juillet…
Aucun promoteur n’est venu me proposer un combat contre ces lutteurs cités. Le seul qui m’a contacté, Gaston Mbengue, m’a parlé d’un combat contre Yékini.
Amadou Hamé Niang, Guédiawaye
Mbod 3
Vos défaites contre Baboye et Gris
Bordeaux sont dues à un excès de confiance. Qu’est-ce qui explique cette
attitude ?
Je suis très ouvert à la critique. Les gens m’ont clairement dit d’arrêter de penser pouvoir marcher sur tout adversaire qui se dresse devant moi sans aucun problème. Après deux revers, je me suis rendu compte de mes erreurs. Je sais d’où je viens et je sais où je vais. La précipitation, l’euphorie…, c’est fini. Désormais, je prends le temps qu’il faut pour avoir une bonne prise avant de… Je ne vais plus vendanger mes combats.
Vous faites partie du cercle restreint des Vip de l’arène, mais vous restez très impopulaire. Comment expliquez-vous ce manque d’intérêt du public à votre égard ? Pourquoi ne pas chercher une base dans le Fouta à l’image des Socés ?
Je suis Halpulaar, 100% Toucouleur. Il est temps qu’on ait une base solide au Fouta. Je tends la main à tous les Halpulaar. Le chanteur Baba Maal m’avait suggéré de faire une tournée au Fouta et on avait fixé une date. Malheureusement, son calendrier chargé nous avait obligés à différer cette tournée. Mais je compte vraiment le faire.
En attendant Yékini,
pourquoi pas Tyson ?
Dans toute chose, il y a une
logique. Yékini m’a battu, mais Tyson a mordu la poussière à deux
reprises devant moi. C’est à lui maintenant de me défier, s’il veut une
revanche. S’il le fait, je le lui accorde, sans problème.
Cheikh Thiam, Pikine Tally
boubess
Pouvez-vous nous parler de vos relations
avec vos supportrices en général, et avec Arame Thioye en particulier ?
Nous sommes victimes de notre popularité, mais notre relation est strictement amicale. Je l’avais prévenue quand elle m’avait parlé de son clip et elle était consciente des rumeurs que cela allait engendrer. Aujourd’hui, le temps nous a donné raison. D’ailleurs, ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Je crois que s’il y avait quelque chose, nous n’allions pas rester longtemps sans nous voir. «Wala book» (N’est-ce pas ?)
Cheikh Thiam : Je fais partie des gens qui pensent à autre chose…
(Il éclate de rire) Ah bon, tu penses
que nous sommes en train de leurrer les Sénégalais. Tu n’es pas le seul
d’ailleurs. Des gens viennent me voir en douce pour demander ce qui se
passe réellement entre elle et moi, certains même sont dans la salle.
(Il éclate de rire). Je crois que je vais trouver un bon mari à Arame
Thioye pour que les gens sachent qu’il n’y a rien entre nous. Parfois,
elle paie le prix de ces rumeurs. (Il éclate encore de rire).
Arame
fait partie de mes supporteurs et n’a pas eu le complexe de m’appeler
pour me le dire. Mon dernier combat contre Yékini, elle a piqué une
crise. Titi aussi est mon amie. Pourquoi les gens ont du mal à
comprendre qu’un homme ait une amie ?
Nakhla Tine
Quelle
contribution pensez-vous pouvoir apporter dans la sensibilisation des
populations de Mbour sur les Mst mais aussi dans les campagnes contre le
paludisme ou la vaccination contre la poliomyélite ?
C’est important car l’année dernière Mme Viviane Wade a effectué, en tant que marraine d’Education-Santé, une visite ici à Mbour allant dans ce sens. Elle était venue au lycée Demba Diop et j’y étais. Quand on a discuté à ce propos, on avait convenu que l’année suivante, le ministre de la Santé allait me contacter. Comme ça, me proposait-elle, je serai au cœur de l'organisation pour aider à la sensibilisation. Malheureusement, il n'y a pas eu de suivi. Les contacts ont manqué par la suite. Nous savons que la ville de Mbour est souvent exposée, avec le côté négatif du tourisme. Tout ce qu'on peut faire, c'est surtout sensibiliser, demander aux gens de faire attention aux Mst. Dans un autre contexte, il y a également les maladies comme le paludisme et la poliomyélite qui font des ravages actuellement. Nous en profitons pour demander à tous les Mbourois d'être plus réceptifs aux conseils qui leur sont prodigués pour prévenir ces fléaux. Qu'ils sachent que quand une équipe médicale vient vers eux pour vacciner leurs enfants, c'est pour le bien de ceux-là. Il faut que les gens soient un peu plus ouverts par rapport à cela. Le monde a évolué. Quant à moi, je suis toujours disponible pour apporter mon image et soutenir toute campagne ou caravane qui sera initiée en ce sens.
Quel est votre avis dans le débat sur les impôts à payer par les lutteurs ?
Les impôts, nous les lutteurs, nous en savons quelque chose. En 2007, j’en ai vécu une expérience quand les journalistes avaient publié un article disant que j’étais le lutteur qui avait perçu la plus grosse somme cumulée de la saison ; le mieux payé dans l'année… Deux semaines après, le fisc était à mes trousses. J’ai alors décidé d’aller discuter sereinement avec les responsables des services de l’Impôt. On a discuté et, on a alors convenu d’une somme dont je me suis finalement acquitté. Je suis conscient que c’est notre devoir de payer les impôts quand on perçoit des revenus. D’ailleurs, nous savons que nous sommes les bénéficiaires de cet argent qui nous revient sous d’autres formes. Seulement, cette année-là, cela n’a pas été tendre pour moi (rires).
Ils vous ont soutiré combien ?
Ah (Rires) je ne vous le dirai jamais !
Mamadou Diop, Rfm Mbour
Lorsqu’on
vous élevait citoyen d’honneur de la ville de Mbour, après votre
première victoire sur Tyson, une promesse de vous octroyer un terrain
vous avait été faite de même qu’une grosse cagnotte pour aider la
jeunesse mbouroise. Avez-vous reçu les récompenses alors promises ?
Non, jamais. Je n'ai reçu ni ce terrain ni l’argent qu’on m’avait promis. C’était à l’issue de ma victoire sur Tyson en 2004. Peut-être que cela bloque à cause de certains paramètres que je ne maîtrise pas donc je ne saurais pas trop m’avancer là-dessus. Peut-être qu’il y a des procédures qui n’ont pas encore abouti. Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que quand on m’a promis ce terrain d’ 1 hectare, je ne cessais de recevoir des coups de fil de certains amis ou collègues lutteurs qui me demandaient de leur réserver ne serait-ce qu’une toute petite parcelle. (Rires). Mai jusqu’à présent, je n’ai encore rien vu.
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