
Malgré cela, Patrice Evra, qui a quitté le Sénégal à l’âge de 12 mois pour Bruxelles (Belgique) où travaillait son père, avance sa fierté de disputer la première coupe du monde sur le continent africain, parce que ‘’cette compétition donnera une autre image à l’Afrique’’. ‘’J’ai des racines et elles sont africaines même si j’ai toujours dit que je n’étais ni Sénégalais, ni Français, ni noir’’, ajoute le nouveau capitaine des Bleus qui, quand il était jeune à la maison, entendait ses sœurs et son père parler wolof. ‘’On mangeait tous dans le même plat, on était baigné dans la culture sénégalaise mais on s’est quand même vite européanisé’’, a-t-il dit, rappelant que des gens l’ont beaucoup insulté quand il a décidé de jouer pour la France. ‘’J’étais le singe qui se déculotte devant les Blancs.
J’étais un traître à la nation, obsédé par l’argent… c’est comme ça, je l’ai assumé grâce à l’aide de mes parents’’, a-t-il ajouté, relevant n’avoir pas mis les pieds dans son pays natal depuis 19 ans. A la question de savoir pourquoi, il répond : ‘’je ne sais pas’’. Il ajoute : ‘’Il me faut un déclic pour faire la démarche. Cela ferait plaisir à mon père, à ma mère qui vivent à Dakar’’. Selon lui, Patrick Vieira lui a beaucoup parlé de son retour dans son pays de naissance.
L’ancien capitaine des Bleus, fondateur du centre Diambars, est revenu au Sénégal en 2003. Evra pense lui aussi faire ce retour au pays natal même il faut qu’il sente le bon moment. ‘’J’irai avec mon fils qui a quatre ans. Oui, voilà : on ira découvrir nos racines ensemble. Peut-être après la coupe du monde. Pourquoi pas ?’’, s’interroge-t-il. SD/AD
0 Commentaires
Participer à la Discussion