
Bien qu’elle soit morte en 1860, Julia Pastrana, connue, au Mexique et ailleurs, comme ”la femme la plus laide au monde” ou ”la femme indescriptible” continue à être l’objet de toutes les curiosités
Laura Anderson Barbata, une artiste mexicaine, s’est, en effet, récemment intéressée au destin tragique, et pour le moins exceptionnel, de cette indigène de Sinaloa et réclame haut et fort le rapatriement de ses restes dans son pays d’origine.
Mais qui était vraiment Julia Pastrana?
Julia Pastrana était une femme aux caractéristiques physiques hors du commun: mesurant un mètre quarante, elle souffrait d’hypertrichose - un dérèglement hormonal qui se manifeste par une pilosité envahissante -, avait des oreilles extraordinairement développées et deux doubles rangées de dents. Selon la légende, la jeune indigène aurait été achetée à sa mère par un dénommé Theodore Lent, qui ne tarda pas à l’exhiber en public, en Europe et en Amérique, pour faire fortune. A sa mort, son calvaire ne cesse pas puisque Lent fait embaumer son corps et reprend les exhibitions de plus belle. Elles dureront jusqu’en 1979, date à laquelle elles seront interdites. Les restes de Julia Pastrana se trouvent actuellement à Oslo où ils servent à la recherche et aux études scientifiques. En attendant un futur rapatriement vers le Mexique?
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