
Chemin faisant, le Dr Thior a laissé entendre que ‘ces pluies hors saison peuvent être à l’origine de cas de recrudescence, mais nous sommes dans une région où existent des cultures irriguées qui peuvent également être le lieu de gîtes larvaires. Et nous devons mettre en place un dispositif de prise en charge de cette situation avec les médecins chefs de district. Nous avons aussi vérifié si le test de diagnostic rapide était en quantité suffisante, si les Act qui sont les médicaments utilisés pour le paludisme étaient également en quantité suffisante’. Ce diagnostic de la situation fait, le responsable national de la lutte contre le paludisme s'est dit rassuré parce qu'‘aussi bien la Pharmacie nationale d'approvisionnement que les dépôts de district ont suffisamment de tests et d'Act pour faire face à la pire des situations’.
Au demeurant, le coordonnateur national du Programme de lutte contre le paludisme a révélé que ‘le paludisme a beaucoup reculé. Vous savez que les tests de diagnostic rapide que nous avons mis en place, ont montré la véritable réalité du paludisme. Si, aujourd'hui, vous prenez cent tests que vous faites, il n'y a que deux qui sont positifs. Alors que, quand il n'y avait pas ces tests, tous les cas de fièvre étaient étiquetés paludisme’. Le Dr Moussa Thior relève que ‘ces tests de diagnostic rapide sont venus montrer que la réalité du paludisme est tout autre et qu'elle est beaucoup moins dramatique qu'elle en avait l'air’. Il révèle en outre qu’’au mois d'octobre, il y a eu une rupture de stock. Quand on a fait des investigations, il y avait suffisamment de médicaments aussi bien dans les dépôts de Dakar que dans ceux des régions. Il s'agissait donc d'un problème de communication. Et nous allons rectifier avec l'information systématique du niveau central pour que des mesures soient prises’.
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