Damel Maïssa Fall promet de ’’créer les ruptures dont les Sénégalais ont besoin’’

L’émigré sénégalais Damel Maïssa Fall, président du mouvement ’’Sunu Naatange Rew’’ et candidat à l’élection présidentielle de février 2012, promet de ‘’changer définitivement les choses et créer les ruptures dont les Sénégalais ont besoin aujourd’hui’’, s’il est élu. ‘’Même si j’ai séjourné pendant longtemps à l’étranger, je n’ai jamais été coupé des réalités de mon pays.

Je le suivais régulièrement et m’imprégnais de tout ce qui touche le Sénégal’’, a dit M. Fall à l’APS. Il dit être investi par des Sénégalais vivant à l’étranger. M. Fall, 43 ans, est d’avis que ‘’les Sénégalais sont de plus en plus fatigués’’. ‘’La jeunesse sénégalaise, dans son ensemble, a besoin aujourd’hui de rupture pour prendre son destin en main.’’

‘’L’état dans lequel se trouvent ces populations rurales est tellement dégradant. J’ai décidé d’abréger mes ambitions personnelles et m’investir dans la politique, pour apporter ma modeste contribution et sauver le Sénégal…’’, a déclaré Damel Maïssa Fall, qui dit avoir effectué une tournée dans plusieurs zones rurales du pays. ‘’Les politiques ont montré leur limite’’, a-t-il encore dit, promettant, avec ’’Sunu Naatange Rew’’, de ‘’faire émerger un nouveau type de dirigeant sénégalais capable de prendre en charge les préoccupations des Sénégalais et leur apporter des solutions concrètes et durables’’. Il exclut, dans la course au pouvoir,

‘’toute idée d’alliance avec les hommes politiques actuels du pays, qui ont déjà été aux affaires’’. ’’+Sunu Naatange Rew+ entamera une large consultation avec les vrais leaders, dotés d’une probité morale exemplaire. Il mettra en place une alliance capable de battre tous les candidats en 2012’’, a déclaré son leader. Il annonce qu’il effectuera ‘’bientôt une tournée en Europe, aux Etats-Unis, en Afrique, et plus particulièrement au Gabon et en Cote d’Ivoire, pour élargir sa base’’.

Damel Maïssa Fall, marié et père de deux enfants, est titulaire d’une maîtrise en géographie urbaine de l’Institut d’urbanisme de Lyon (France) et d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en urbanisme et aménagement. Il a enseigné en France pendant trois ans avant de se lancer dans l’écriture. Il est auteur de l’ouvrage ‘’Le journal de l’Afrique en France’’, qui s’intéresse à ‘’la manière dont les médias français traitent le continent africain, ses populations et ses diasporas’’. Son second ouvrage intitulé ‘’Au nom des miens’’ évoque ‘’la faible motivation politique des hommes de la diaspora africaine en France’’.