
Pour les camarades de Mamadou Goudiaby, si Christian Salvy se paie leurs têtes depuis longtemps, en refusant d’accéder à leurs demandes, c’est parce qu’il jouit en haut lieu d’une protection. Selon ces derniers, « Salvy est sous le parapluie de la famille présidentielle. Il est protégé par Madame Viviane Wade et son fils Karim Wade », tonnent – ils.
Dès lors, il ne saurait plus être question pour eux de se laisser priver de leurs droits par monsieur Salvy. Corsant l’addition, ils exigent de l’Etat, le paiement des 12 milliards de francs qui représentent le montant des subventions que l’Etat offre pour le transport des hommes de tenue, des fonctionnaires et de leurs familles.
En plus des « errements de la direction générale dans la gestion de l’entreprise », les travailleurs réclament les bus cassés par les étudiants durant leurs mouvements d’humeur et qui ne sont jamais remboursés. Toutes choses qui selon eux, « jettent une incertitude sur leur entreprise » et « précarise davantage leurs emplois ».
Même si le directeur général s’emmure dans un silence pour peut être laissé passer l’orage, il n’en demeure pas moins que l’entreprise accuse un manque à gagner considérable. Dakar s’est dépeuplée de ses fameux bus bleus qui la sillonnaient à longueur de journée. Ces derniers, alignés comme des militaires attendant la revue des troupes, attendent les conducteurs, pour reprendre leurs courses folles à travers les rues de la capitale sénégalaise.
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