
Depuis l’annonce de son départ de la Tanière par l’attaquant El Hadj Diouf, les autorités du football se sont retroussés les manches pour amener le footballeur à de meilleurs sentiments. Mais de telles initiatives confirmées par El Hadj Diouf ne semblent pas pour le moment porter leurs fruits. Interrogé sur les ondes de Sud-Fm, le capitaine des "Lions" maintient en effet la pression en déclarant que "ma décision est mûre et réfléchie". Le "lion" en chef confie : "avec tout ce que j’ai fait pour le Sénégal, cela me fait mal au coeur d’arrêter comme cela. Mais il y a des choses qui ne peuvent pas continuer". El Hadj Diouf revient sur les raisons qui l’ont poussé à claquer la porte et cite le match Sénégal-Burkina que les "Lions" avaient largement emporté sur le score de 5 buts 1. El Hadj Diouf explique qu’aucune autorité du football n’a rendu visite aux Lions avant le match. "On ne peut pas avoir un match aussi important que celui qu’on a joué contre le Burkina et on n’a pas vu nos dirigeants", déclare-t-il. Après le match, "les primes n’ont pas été payées". Et d’ajouter, "depuis combien de temps Jules Bocandé par exemple n’a pas reçu son salaire ?" Pour lui, c’est un signe de manque de respect et de considération : "On est respecté en Europe, il faut qu’on nous respecte chez nous. C’est le minimum", décalre-t-il. Pour lui, le fond du problème n’est même pas un problème d’argent puisque plusieurs fois il leur est arrivé de se prendre en charge. "les gens oublient que quand on vient jouer, on paie les billets".
Mais il estime qu’il y a un devoir d’explication. El Hadj Diouf demande ainsi aux autorités du football de prendre leurs responsabilités et de s’expliquer au peuple. "L’équipe nationale appartient aux sénégalais. Je ne sais pas trop ce qui se passe au Sénégal mais j’avais clairement dit que les choses devaient changer, mais les gens pensaient que je blaguais seulement. Maintenant ma décision est prise. Les dirigeants
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