L’agence régionale de la Senelec de Tambacounda, est secouée par un scandale financier. Selon nos sources proches de cette agence, la responsabilité du chef d’agence, Demba Mangassy, affecté dans la capitale, il y a presque une année, est engagée. Des agents de la Sénélec, chargés de relever les compteurs, ont plumé à peu près 200 clients répartis dans la ville de Tambacounda. Leur modus operandi consistait à récupérer de l’argent chez des clients, avec les factures d’électricité, sous prétexte de payer à leur place, afin de leur éviter le déplacement. Ces agents, au total cinq, encaissaient l’argent avant de l’empocher, refusant de passer à la caisse. Un manque-à-gagner chiffré à plus de deux millions par la Sénélec.
Une histoire de détournement défraie la chronique à l’agence régionale de la Sénélec de Tambacounda. Tout est parti du déploiement des inspecteurs contrôleurs depuis Dakar, pour une mission de contrôle dans la caisse régionale de Tambacounda. C’est ainsi que les inspecteurs ont pu découvrir que des factures de clients n’ont pas été payées. Nos sources indiquent que quatre à cinq agents véreux, en charge de relever les compteurs des clients de la ville de Tambacounda, encaissaient l’argent des clients, sous prétexte de passer à la caisse, avant de l’empocher. À en croire nos sources, ces agents avaient fini par prendre plus de deux millions de francs Cfa à des clients, sans pour autant payer leurs factures. Selon toujours nos sources, ces clients se retrouvaient un beau matin sans électricité, avant de se plaindre au niveau de l’agence. Nos sources auraient indiqué que la responsabilité du chef d’agence, Demba Mangassy, serait engagée, pour n’avoir pas bien suivi les encaissements. Nos sources ajoutent qu’à peu près 200 clients, répartis dans la ville, ont été plumés par ces agents véreux. L’un des agents, du nom de Mamadou Keita, qui a fini par encaisser une forte somme d’argent chez des commerçants, s’est fondu dans la nature. Une plainte devrait être déposée dans les jours à venir, pour voir plus clair sur cette affaire qui défraie la chronique dans l’agence, et que certaines personnes voudraient étouffer. Pour rappel, cette affaire remonte au deuxième trimestre de 2007. A suivre.
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