Des habitants de Pikine, dans la grande banlieue dakaroise, ont invité lundi les nouvelles autorités à travailler à réduire au maximum, les coupures d’eau devenues "fréquentes" ces derniers jours dans certains quartiers de ce département dont Guinaw-rails et les cités Icotaf.Des habitants des quartiers Mousdalifa1, commune d’arrondissement de Guinaw-rail sud, et de la cité Icotaf 1, à Pikine-ouest, font face à une pénurie d’eau depuis leur réveil ce lundi. La ressource rare demeure disponible par endroits, mais avec des robinets à "très faible pression’’, a constaté sur place un reporter de l’APS.
"Ce matin, je risque de ne pas arriver à l’heure à mon lieu de travail, parce que je me suis levé et j’ai trouvé qu’il y a coupure d’eau. Je vais devoir patienter", a indiqué Marième Mbaye, une habitante de Mousdalifa 1.Mme Mbaye a demandé aux autorités de travailler à réduire ce manquement. Certes, cette coupure était annoncée, mais elle s’est prolongée depuis, a-t-elle fait observer."C’est vrai que cette interruption a été annoncée, mais il faut dire que ces coupures sont devenues très fréquentes dans la zone. Il faut nécessairement que les autorités trouvent des solutions à cette question", a-t-elle déclaré."Là, nous n’avons pas d’eau. Hier, il y avait certes de l’eau, mais la pression était très faible.
Il faut s’armer de patience", pour remplir une bassine", note pour sa part Adama Dieng, demeurant à la cité Icotaf 1."L’eau, c’est quelque chose d’essentiel dans la vie. Il est de loin préférable de manquer d’électricité que de ne pas disposer d’eau", chauffeur de profession.Il a souligné qu’en cas de coupure d’eau, certains se ruent vers les puits, mais "cette eau n’est pas de qualité et c’est pourquoi, nous demandons aux autorités de veiller à la question de l’eau, car on peut se payer le luxe de manquer de courant, de téléphone etc., mais ce n’est pas le cas avec l’eau""Très tôt le matin vers 6 heures, je me suis réveillée pour remplir mes bassines pour le linge, mais déjà à cette heure-là, la pression était très faible", déplore Hélène Dacosta, lingère à la cité Icotaf 1."J’ai eu de l’eau difficilement. Et là (9H30), il n’y a plus d’eau. Nous sommes allés au puits d’à côté pour chercher de l’eau pour laver la vaisselle", a ajouté Mme Dacosta.
0 Commentaires
Participer à la Discussion