La cour de l’hôtel de ville de Kédougou a été trop exiguë pour contenir la foule, venue nombreuse accueillir et assister à l’installation du tout nouveau ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement et maire de la ville.
A cet effet Moustapha Guirassy a promis de créer la rupture en bien gérant la cité et en rendant compte publiquement aux populations au moins une fois par an .Il compte aussi prêter serment lui, ses deux adjoints et éventuellement les conseillers qui l’auront voulu. L’ancien maire de la ville, Mamba Guirassy serait satisfait de son héritier de fils. Moustapha Guirassy succède à son défunt père sous les acclamations des populations de la vieille cité.
L’installation de Guirassy fils a-t-elle été une opération bien montée ou le fait du hasard ? En tout les cas, elle a coïncidé avec la journée nationale de la femme catholique qui a été célébrée le week-end dernier à Kédougou. Et, ce grand rendez-vous a vu aussi la participation de plusieurs fidèles musulmans qui sont venus répondre aux prières de leurs sœurs. C’est aux environs de dix heures que les populations ont pris d’assaut la route de l’aérodrome qui est distante de la ville de plus de cinq kilomètres pour accueillir leur quatrième ministre sous le régime de l’alternance.
Après Opa Ndiaye, Mamadou Sidibé et Mamadou Makalou, aujourd’hui c’est le tour de Moustapha Mamba Guirassy d’entrer dans un des gouvernements de Me Wade. Même si par ailleurs les populations de sa cité souhaitaient qu’il soit au ministère des Mines, tout le monde concède qu’elle gère un ministère stratégique et lourd de responsabilité.
Les discours ont été le plus souvent similaires. C’est d’abord remercier le chef de l’état et même temps prier pour Guirassy pour qu’il fasse un mandat durable et bénéfique et pour le pays et pour Kédougou. « Nous demandons encore des Pca et des directeurs de sociétés », indiquait le maire de Salémata Kalidou Bâ. Selon les différents orateurs aujourd’hui c’est Me Wade qui est redevable à Kédougou car les militants de la ville lui ont tout donné, il suffit tout simplement de convoquer l’histoire pendant cette décennie
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