Les populations de Kédougou en veulent à mort aux trois présidents de conseil rural de Bandafassi, Saraya et surtout de Tomboronkoto, mais aussi au sous-préfet de la première communauté qui est en même temps le chef lieu d’arrondissement. Amadou Gollo Diallo ;Mamadou Kanouté et Karfa Keita sans oublier Oumar Boun Oumar Camara sont dans le collimateur des populations. Ces derniers, on ne sait par quel miracle, auraient octroyé environ 80 000 ha des terres les plus fertiles du département de Kédougou à un espagnol répondant au nom de Raul Barroso. Se sentant menacés et inquiets, les membres du forum social ont tenu hier dans un campement de la place un point de presse pour fustiger cet acte qu’ils considèrent de « criminel ».
A problème exceptionnel, solution exceptionnelle. C’est ce qu’ont compris toutes les associations de développement,ONG et organismes internationaux tels que Amnesty International et Raddho, réunies au sein du forum social pour prendre les problèmes des populations de Kédougou à bras le corps afin de trouver des solutions. Ce qui fait le charme de Kédougou ce sont les collines qui sont le prolongement des contre-forts du Fouta-Djallon, offrant ainsi aux populations la possibilité de cultiver sur le flan des collines ou à défaut derrière le fleuve. Aujourd’hui, elles seraient sur le point de perdre tout ce privilège, à cause, dit-on, d’un investisseur espagnol considéré comme un « néocolon ».
D’après les informations recueillies sur place, Raoul Barroso est issu de la troisième famille la plus riche d’Espagne. A Kédougou, il roulerait en humer, indiquent les populations interrogées. « Nous avons joint les trois Pcr à savoir Amadou Gollo Diallo, sénateur de Bandafassi, Mamadou Kanouté de Saraya et Karfa Keita de Tomboronkoto dont la communauté est la plus touchée mais ils ne nous ont pas fourni d’explications fiables », affirme l’ancien député socialiste Fily Sadiakhou, en pleurs devant l’assistance."
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