
L’agrégé en droit, le Pr El Hadj Mbodj, est revenu hier, jeudi, sur les raisons qui avait poussé l’ancien régime dirigé par le président sortant, Me Abdoulaye Wade, à refuser de reconnaître l’appellation de Rewmi, le parti de Idrissa Seck. « Le droit positif sénégalais n’ayant pas varié sur l’interdiction faite aux partis politiques de s’identifier à une race, à une ethnie, à un sexe, à une religion, je continue à considérer que l’interdiction de l’appellation Rewmi ne repose sur aucune base constitutionnelle », a-t-il confié à nos confrères du Populaire. Et d’expliquer : « le débat me paraît suranné, dès lors que Wade visait tout simplement à sanctionner le fils spirituel rebelle à son autorité. Il est loisible à tout un chacun de constater une floraison de l’appellation Rewmi dans les organes de communication sociale, sans choquer la conscience collective »
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