Sénégal : L’électricité et la dette intérieure continuent de plomber l’économieLepeuple-sn.com (Dakar)-La dernière note mensuelle de conjoncture de la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques (DPEE) confirme une impression générale. La fourniture insuffisante de courant électrique et les créances du secteur privé sur l’Etat continuent de freiner l’activité économique. D’après les résultats de l’enquête d’opinion de la DPEE auprès des chefs d’entreprises au mois de juillet 2009, les principales difficultés citées par les entreprises du secteur secondaire tournent notamment autour de ces facteurs. « Au niveau du sous-secteur industriel, 52, 6% des chefs d’entreprises estiment que la principale contrainte est relative à l’environnement des affaires notamment le renchérissement des pièces de rechange et de certains intrants et les problèmes d’approvisionnement en électricité », précise le document. La dette intérieure de l’Etat vis-à-vis continue également d’être un frein à l’épanouissement des sociétés. « Dans les activités des bâtiments et travaux publics (BTP), 66, 7% placent les créances publiques au premier rang des contraintes majeures à l’exercice de leurs activités », renseigne la note conjoncturelle. Globalement, l’économie sénégalaise a enregistré une perte de compétitivité de 0, 6% en juillet 2009.L’Indice Général d’Activité (IGA), même s’il s’est bien comporté au cours du mois de juillet grâce aux services et à l’élevage, reste négatif en cumulant les sept premiers mois de l’année. Il s’établit à -0,5% mettant ainsi en danger la déjà faible prévision de 1,5% de croissance pour 2009. Une petite satisfaction est enregistrée au niveau de l’inflation où le Sénégal joue les premiers rôles au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Les prix n’ont connu qu’une hausse de 0,4% contrairement au Niger (7,8%) ou au Burkina Faso (4,8). Parallèlement, le document de la DPEE note la bonne tenue de la balance commerciale des biens. Les exportations augmentent de 5,7% alors que les importations baissent de 14,5%. Mieux, les échanges avec les pays de l’UEMOA valent un excédent de 13, 5 milliards au Sénégal. La même tendance caractérise la gestion des finances publiques avec des recettes budgétaires qui haussent par rapport à 2008 pour atteindre 676, 3 milliards et des dépenses qui baissent pour se situer à 795,2 milliards. Mais il faut signaler une moins-value d’environ 54 milliards par rapport aux objectifs révisés. Cela s’explique en partie par le contexte économique mondiale difficile malgré une reprise timide. La croissance mondiale connaîtra un repli en 2009 à hauteur de 1,4%.
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Auteur: Bassirou A. Ndiaye - Depeche Diplomatique
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