Brouille au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) : La Cis refuse d’être enterrée vivante

Ça va chauffer au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds). En effet, la Cellule Initiative et stratégique (Cis) refuse d’être enterrée vivante par le secrétaire général du Pds Me Wade. Les responsables de cette structure dénoncent fermement «les insinuations fallacieuses et outrageantes» véhiculées au sujet de leur structure. Ces derniers réaffirment l’ancrage de la Cis au parti démocratique sénégalais. D’ailleurs, Serigne Babacar Diop et Cie s’engagent fermement à ouvrir une réflexion autour des points à savoir l’ouverture de la Cis à des nouvelles compétences politiques et techniques dans le sens du renforcement de ses rangs. Il s’agit aussi de la relance des activités de la Cellule par la tenue régulière de ses réunions d’instances  ainsi que le renforcement de la mobilisation, de la cohésion et de la solidarité entre ses membres et entre les autres frères et sœurs du Pds.
 
Pour rappel, la Cellule Initiative et stratégique (Cis) s’est réunie en Assemblée générale extraordinaire ce samedi à Dakar. L’objet de cette rencontre était de se prononcer sur l’éventualité d’une fusion entre elle et la Coordination nationale des cadres libéraux (Cncl). A ce propos, renseigne le secrétaire exécutif M. Serigne Babacar Diop, une réunion élargie du Bureau s’est tenue le mercredi 9 décembre à l’effet de se prononcer sur les informations livrées par ce dernier suite à une série de rencontres et d’entretiens qu’il a eus à la tête d’une délégation restreint d’abord avec Ousmane Masseck Ndiaye, et, ensuite avec les responsables de la Cnlcl. Il faut noter que de ces entretiens et rencontres, il est ressorti une volonté des interlocuteurs de la Cis de fondre celle-ci dans la Coordination des Cadres Libéraux. Mais la majorité des responsables ont dit non. M. Diop et Cie estiment que la Cis est la seule structure de cadres du parti à avoir pris une part active à l’élection du président Wade en 2000 notamment, par l’organisation, en tant que « cheville ouvrière du Mouvement des intellectuels et cadres pour l’alternance (Mica).
 
Toutefois, renseigne M. Diop, malgré toutes ces preuves de compétence avérée, d’engagement indéfectible et de loyauté de ses membres, «la Cis, depuis sa naissance, n’a pas arrêté d’essuyer des attaques plus ou moins sournoises de la part de personnes trop mal placées pour comprendre le sens de son combat et qui, de crainte de perdre des positions qu’aucune représentativité ou capacité ne leur confère, ont toujours vu en elle une structure gênante qu’il fallait mettre à genoux à défaut de les contrôler».