
Faisant dans le détail, notre source indique que concernant les parcelles à Niakhirat, sur les 540 millions francs Cfa remis aux membres du bureau, les 450 millions sont gérés par la notaire maître Bineta Thiam Diop et les 90 millions de Cfa par le promoteur, un Italien du nom de Tony. Seulement, précise-t-il, ‘la notaire n’est pas responsable en ce sens qu’elle dit n’avoir obtenu ni le plan cadastral, ni la liste des adhérents’. Dans cette affaire, notre interlocuteur identifie les responsables parmi les membres du bureau de la coopérative que sont notamment le président Ousmane Sow et le trésorier général Daouda Ndiaye. ‘Ces derniers, signale notre source membre du conseil d’administration de la coopérative à l’ordre du jour, ne sont même pas visibles au niveau de la structure hospitalière’. Notre interlocuteur, qui rappelle que la première équipe dirigeante de la même coopérative a été virée pour faute de gestion portant sur six (6) millions de nos francs, est d’avis qu’’il faut rendre le tablier si l’on n’est pas capable’. Aussi, poursuit-il, ‘pour une coopérative la plus liquide de la sous-région, cela paraît bizarre que celle de Hoggy ait des problèmes, là où des coopératives qui n’ont pas d’argent réussissent à avoir des maisons à crédit’.
OUSMANE SOW, PRESIDENT DE LA COOPERATIVE : ‘324 parcelles ont été déjà livrées, le reste dépend du ministère de l’Urbanisme’
Les informations faisant état d’aucune attribution, à ce jour, de parcelles de terrain aux adhérents de la coopérative d’habitat de l’Hôpital général de Grand-Yoff ex-Cto sont fausses. Selon le président de ladite coopérative, Ousmane Sow, qui apporte des précisions, s’agissant des terrains de la seconde tranche de Niakhirat, il a, en effet, été mobilisé une somme de 450 millions de francs Cfa pour l’octroi de 250 parcelles. Mais à ce jour, affirme-t-il, 324 adhérents de la coopérative ont respectivement déjà reçu leur parcelle de terrain. Mieux, se défend-il, tous les numéros de bornage ont été livrés à leurs propriétaires.
Contrairement à Niakhirat où la coopérative a été attributaire des parcelles de terrain, poursuit notre interlocuteur, les terrains de la troisième tranche de la Zac de Mbao, convoités par plusieurs coopératives, relèvent des démarches de l’Etat. Selon Ousmane Sow, le ministère de l’Urbanisme a commis à ce niveau l’imprudence en déblayant les parcelles qui appartenaient à autrui. ‘Et, ajoute notre interlocuteur, c’est quand on s’est rendu compte de cela qu’un autre site a été aménagé à Kounoune’. A son avis, aujourd’hui tout dépend maintenant du ministère de l’Urbanisme, qui doit achever les travaux de viabilisation et livrer les parcelles aux autres membres de leur coopérative. D’ailleurs, annonce-t-il, pour une plus grande communication, une assemblée générale est prévue dans le courant de la semaine à l’hôpital.
0 Commentaires
Participer à la Discussion