Encore au bas de l’échelle. Selon le rapport mondial sur le développement humain, le Sénégal fait partie des bons derniers en matière d’indice de développement humain, occupant, cette année, la 166e place sur 182 pays recensés. La révélation a été faite, hier, lors du lancement du Rapport mondial sur le développement humain, avec pour thème : «Lever les barrières : mobilité et développement humain.» En effet, l’indice de développement humain permet de connaître le niveau de développement humain d’un pays. Il mesure le niveau atteint par celui-ci au regard des dimensions essentielles, telles que la durée et la qualité de vie, l’accès à l’éducation, etc. Le Sénégal fait partie des pays qui ont lancé le rapport cette année, en plus, pour le continent africain, de l’Afrique du Sud. Pour le représentant- résident du Pnud à Dakar, M. Bouri Sanhouidi, le thème de cette année demeure très complexe, car touchant à la fois des aspects économiques, politiques, sociaux et culturels. Même si elle a fait couler beaucoup d’encre et de salive à travers le monde, avoue-t-il, la migration fait l’objet de beaucoup de débats, ces dernières années, à la faveur des différentes crises qui secouent la planète. C’est ainsi que le rapport note qu’en permettant la migration à l’intérieur ou au-delà des frontières, ceci peut potentiellement augmenter la liberté des populations et améliorer la vie de millions de personnes dans le monde. Elle peut, selon toujours le rapport, améliorer le développement humain pour les personnes migrantes, pour les communautés d’accueil et celles de départ. Selon le rapport, la migration n’apporte que des avantages. Contrairement aux idées reçues, les migrants développent l’activité économique. En Afrique, seuls 3% des Africains vivent hors de leur pays de naissance. Néanmoins, le rapport avertit que la migration ne saurait constituer à elle seule une solution au développement. Toutefois, le document plaide NON pour une ouverture déraisonnée des frontières, mais plutôt pour une meilleure gestion des flux migratoires qui, selon M. Sanhouidi, doit se faire de manière concertée entre les gouvernements des pays d’accueil et ceux d’origine.
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