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À Bamako, la classe politique unie contre le putsch de la junte

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À Bamako, la classe politique unie contre le putsch de la junte

La classe politique malienne manifeste lundi 26 mars à Bamako pour dénoncer le putsch de la junte qui a pris le pouvoir.

Une nouvelle épreuve pour les militaires du capitaine Amadou Sanogo. Après les critiques unanimes de la communauté internationale pour dénoncer le putsch du 22 mars de la junte, la classe politique malienne organise une marche lundi 26 mars à Bamako pour dénoncer le coup d’État.

Créé dimanche, le "Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FUDR)" appelle ses militants à manifester dans la matinée dans la capitale contre les militaires qui, emmenés par le capitaine Amadou Sanogo, ont renversé jeudi le président Amadou Toumani Touré, dont on reste sans nouvelles.

Le FUDR regroupe 38 partis politiques - dont des formations majeures comme l'Union pour la République et la démocratie (URD) et l'Alliance pour la démocratie au Mali (l'Adéma) - ainsi qu'une vingtaine d'associations déterminées à lutter contre ce putsch "anticonstitutionnel".

Autre mouvement de contestation, quatorze personnalités du régime déchu arrêtées et détenues au camp de Kati, QG du nouveau pouvoir près de Bamako, ont entamé dimanche une grève de la faim, selon un proche d'un détenu, pour protester contre leurs "droits élémentaires violés".

La menace de la junte

Mais le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE) - la junte - a mis en garde dimanche à la télévision publique ORTM, contre tout débordement à l'occasion de manifestations lundi, férié au Mali pour célébrer le 26 mars 1991.

Un coup d'Etat militaire conduit par un certain Amadou Toumani Touré ("ATT"), dont le sort demeure inconnu après le putsch, mettait fin ce jour-là à deux décennies de dictature du général Moussa Traoré, après un soulèvement populaire durement réprimé.

L'avancée des Touareg

Contesté à Bamako, le pouvoir du capitaine Amadou Sanogo est aussi en péril dans le Nord-Mali. Si elles ont fait une ouverture en proposant des discussions de "paix", les nouvelles autorités sont dans l'immédiat confrontées à la menace que fait peser l'avancée des rebelles touareg et des islamistes armés.

Les rebelles visent Kidal, une des villes les plus importantes du nord-est, dont la chute est "imminente" selon le groupe islamiste armé touareg Ansar Dine. Ce mouvement veut appliquer la charia (loi islamique) par "la lutte armée" et a déjà revendiqué le contrôle des localités d'Aguelhok, Tessalit et Tinezawaten (nord-est).



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