
La mise sous mandat de dépôt, mardi, du député libéral Alpha Koita, libéré mercredi, a donné lieu à diverses interprétations entre le parquet et son conseil qui sont opposés quant à la pertinence de la mise sous mandat de dépôt du parlementaire.Le juge d’instruction, Mouhamadou Ndir a annoncé à l’APS avoir invoqué l’article 61 de la Constitution qui stipule que ‘’le membre du parlement ne peut, hors session ; être arrêté qu’avec l’autorisation de l’assemblée dont il fait partie, sauf en cas de crime ou de délit flagrant tel que par l’aliéna précédent ou condamnation pénale définitive’’ pour agir de la sorte.
Ce n’est pas l’avis du Conseil du parlementaire, Me Prosper Djiba qui base sa plaidoirie sur un alinéa relevant qu’aucun membre du parlement ne peut, pendant la durée des sessions être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle, qu’avec l’autorisation de l’assemblée dont il fait partie’’.Cela fait dire à Me Djiba que les procédures ne sont pas totalement suivies dans l’affaire de la mise sous mandat de dépôt du député Alpha Koïta par le juge d’instruction.‘’Et la procédure du juge est à revoir’’, a soutenu l’avocat, annonçant avoir trouvé son client encore sous le choc à sa sortie de la Maison d’arrêt et de correction de Kolda.
D’ailleurs, il y avait une foule composée des proches et des militants demandant la libération du parlementaire en cette matinée à la porte de la Maison d’arrêt et de correction de Kolda.Le député Alpha Koita est poursuivi dans l’affaire de l’incendie de Saré Haba où déjà sur une cinquantaine de personnes sont entendues dans l’enquête.17 d’entre elles sont en prison dont le chef de village et l’imam de Dialambéré village d’origine du parlementaire.
0 Commentaires
Participer à la Discussion