
Me Wade ne veut pas le prix Nobel que lui souhaite l’opposition contre le retrait de sa candidature.Encore moins le titre de Nelson Mandela.Il a profité de la conférence mondiale des maires noirs, qui se déroule actuellement à Dakar, pour répondre à l’opposition qui conteste sa candidature à l’élection présidentielle de février 2012. Wade estime qu’il n’est pas sérieux de laisser le pays entre les mains de gens inconstants et impopulaires qui ont prouvé leur inexistence.
Selon le chef de l’Etat, l’opposition cherche par tous les moyens, y compris par les sentiments, à l’empêcher de briguer un troisième mandat. ‘Au début, les opposants disaient que nous allons gagner les élections parce que Wade est impopulaire. Alors, ils ont demandé l’organisation d’élections transparentes, mais sachant qu’ils ne les gagneraient pas, ils se sont mis à inventer des choses, disant que je ne peux pas briguer un troisième mandat, que j’avais une fois dit que je ne pouvais plus me représenter à la prochaine élection’, déclare le président Wade, s’adressant aux maires noirs américains. Le chef de l’Etat qui maintient sa candidature, malgré l’adversité de l’opposition et certaines organisations de la société civile de poursuivre : ‘Et comme je n’ai pas cédé, les opposants ont essayé de me prendre par les sentiments pour que je renonce à ma candidature en disant : +Vous êtes le grand père de la Nation, vous êtes notre Mandela et vous méritez le prix Nobel+’.
Et Wade de rappeler aux maires noirs américains les deux séminaires sur la recevabilité ou non de sa candidature. Cependant, pour lui, ce débat n’est pas sérieux, mieux, il est dépassé, dit-il. ‘Ce débat pour nous est dépassé. Nous sommes en pré-campagne et nous préparons notre congrès d’investiture pour le 23 décembre. D’ailleurs, les femmes de notre parti sont en train de faire une collecte pour payer ma caution. Il faut s’en remettre au Conseil constitutionnel qui doit décider de ma candidature et au peuple qui doit décider qui sera président ou pas’, dit-il. Le président sortant qui ne conçoit pas cette prochaine présidentielle sans lui de renchérir : ‘Si, par extraordinaire, les pressions faisaient que je renonce à ma candidature et que je ne me présente pas en février 2012, à deux mois des élections, pensez-vous que ce serait sérieux de priver plus de la moitié des Sénégalais de candidat ? Est-il sérieux de laisser le pays entre les mains de gens inconstants et impopulaires qui ont prouvé leur inexistence’.
D’autre part, le chef de l’Etat tient à rassurer les maires étrangers. Wade, qui martèle que le Sénégal est en paix, affirme que le pays n’est pas celui qui est décrit par certains éléments de l’opposition, qui, dit-il, parcourent le monde en racontant aux Américains que le Sénégal est bord du chaos. ‘Je ne parle pas des quelques voyous qu’on envoie et qui allument des pneus çà et là et qui, par la suite, appellent les journalistes pour faire croire à l’opinion internationale que le pays brûle’, conclut le président Wade.
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