
L’article 34 de Constitution, dans l’alinéa concerné, se décline comme suit : "en cas de décès, d’empêchement définitif ou de retrait d’un des deux candidats entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour, l’organisation de l’élection est entièrement reprise avec une nouvelle liste de candidats". Un article qui a été attaqué par une partie de l’opposition qui craint une manoeuvre du Président pour reporter l’élection présidentielle, en provoquant la démission d’un des candidats à l’élection présidentielle. Une condition qui serait alors suffisante pour procéder au report de la présidentielle, conformément à la loi fondamentale.
Les spécialistes et analystes n’ont d’ailleurs pas manqué de relever le caractère pas clair de la loi mais aussi se sont interrogés sur sa présence dans la Constitution. Moussa Tine, numéro deux du Jël-Jëf a parlé de non-sens, relevant qu’il suffit qu’un candidat se retire à trois jours par exemple de la présidentielle alors que les autres candidats ont épuisé leurs fonds de campagne, pour que l’élection soit reportée". Ce qui, selon Moussa Tine, est une "aberration".
Avec le projet de soumettre cet article de la Constitution à l’Assemblée nationale pour son abrogation, c’est sans doute l’assurance que l’élection présidentielle se tiendra bien à la date du 25 février 2007. La campagne devrait démarrer dimanche prochain, conformément à la loi.
0 Commentaires
Participer à la Discussion