La rumeur d’une suppression de la généralisation des bourses et aides accordées aux étudiants, a fini par faire sortir ces derniers de leurs gonds. Ce vendredi matin, les amphis ont été vidés par leurs occupants qui ne veulent pas entendre parler de cette mesure.
L’inquiétude a envahi le campus universitaire depuis que l’annonce d’une suppression des bourses et aides généralisées, a été prêtée au ministre des Finances, dans une lettre au Fonds monétaire international (Fmi). Les étudiants n’ont pas attendu longtemps pour réagir.
Ce vendredi matin, ils ont manifesté leur réprobation en délogeant leurs congénères des amphis des facultés. « On a pris cette initiative de déclencher une grève pour que le gouvernement lui-même sache que nous ne sommes pas d’accord », dit cet étudiant dépité.
Lui et ses camarades sont décidés à aller jusqu’au bout si le projet prêté au gouvernement, est mis en œuvre. « Le Président n’a qu’à laisser notre bourse comme ça. Lui, quand il était étudiant, il avait bien sa bourse », martèle cet autre étudiant.
Selon ces étudiants en colère, si l’Etat veut diminuer les dépenses publiques, il existe d’autres possibilités que de supprimer les bourses. A les en croire, il faut au contraire en augmenter le nombre et le montant.
En tout cas, si l’Etat veut revenir sur cette avancée réalisée par l’ancien Président Wade en généralisant les bourses et aides, les étudiants comptent passer à la vitesse supérieure.
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