
C'est dans la plus grande discrétion que Serigne Cheikh Saliou Mbacké, perpétue l'oeuvre de son père, Serigne Saliou Mbacké, 5e Khalife général des mourides, dernier fils de Serigne Touba, disparu le 28 décembre 2007. Longtemps sous l'ombre de son défunt père, Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh suivait également lentement mais sûrement ses traces. Ses principales activités se résument à construire des mosquées et à cultiver la terre. Un modèle de vie inspirée de la philosophie mouride fondée sur le triptyque : études, adoration de Dieu et travail.
Après la disparition de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh a hérité de trois champs implantés à Darou Khoudoss, Touba Khelcom et Darou Salam. Dans chacun des « daaras » de Serigne Cheikh Saliou Mbacké, hommes, femmes et jeunes, en plus de l'enseignement coranique dispensé, passent l'essentiel de leurs temps à cultiver la terre, aidés en cela par des chevaux et des boeufs qui se comptent par centaines.
Les talibés trouvés à Darou Khoudoss, un des plus grands « daaras », ne se plaignent pas de leurs conditions de vie et de travail. À les en croire, ils allient études et travaux champêtres sans difficulté.
La complicité entre Serigne Saliou et Khelcom
Toute l'histoire de Khelcom se conjugue avec Serigne Saliou Mbacké, 5e Khalife général des mourides, rappelé à Dieu le 28 décembre 2007. L'histoire de Khelcom débute le 1er avril 1991, lorsque l'ancien président de la République du Sénégal, Abdou Diouf, a attribué une superficie de 45 000 hectares à Serigne Saliou Mbacké, à des fins d'exploitations agricoles. C'est l'essor de Khelcom.
L'acquisition de la forêt de Khelcom par le 5e Khalife général des mourides ne s'est pas faite du jour au lendemain. Jadis, Khelcom a fait l'objet de plusieurs sollicitations, de la part des autorités religieuses comme Serigne Abdoul Akhad Mbacké, 3e Khalife général des mourides, Serigne Mouhamadou Falilou Mbacké, 2e Khalife. De même que Serigne Mouhamadou Mourtada Mbacké, fils cadet de Serigne Touba, Serigne Abass Sall de Louga. Tous ont enregistré le refus catégorique des autorités coloniales.
Aussi, faut-il le rappeler, Serigne Saliou Mbacké a subi le même revers que ces prédécesseurs. Mais la troisième tentative en 1991 a été bonne.
À la suite de son acquisition, le dernier fils du fondateur du mouridisme a morcelé les 45 000 hectares de Khelcom en 15 « daaras qui portent tous les noms de certains quartiers de la Ville Sainte de Touba. C'est le cas de Dianetoul, Tanzil, Belel, Mouhty, Rahmane, Ndindi, Ouzoul, Darou Khoudoss, Khelcom, Darou Salam, Darou Minam, Darou Marnam, Halemoul Khabir, Oumoul Khoma et Taïba.
Sur le plan des infrastructures, Khelcom compte à son actif plusieurs installations de forages et un Poste de Santé à Touba Khelcom.
Par ailleurs, il est à souligner que Khelcom est une partie de la forêt de «Mbégué», déclassée en 1977 et qui s'étend sur une superficie de 73 000 hectares.

1 – Khelcom 2011

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