
Selon Macky Sall, la mesure pouvait être acceptable si, au préalable, l’Etat avait pris le soin de se concerter avec les différents acteurs. ‘Il s’agit d’une décision unilatérale alors qu’elle devrait fait l’objet d’une concertation’. Et l’ancien Premier ministre est d’avis que, bien qu’il reste évident que les Haïtiens ont besoin de solidarité et de soutien, il n’en demeure pas moins que le Sénégal est un pays pauvre. Et que, par conséquent, nous ne devons pas avoir honte des chiffres que la France ou les Etats-Unis alignent. Que le président de la République donne quelques centaines de milliers de dollars, c’est cela les capacités du Sénégal, un pays pauvre qui a déjà des difficultés dans la satisfaction des besoins primaires de sa population. ‘Si nous devons aujourd’hui faire des ponctions sur les salaires, ça doit d’abord être pour venir au secours des sinistrés de nos banlieues même s’il est vrai que, devant le drame de Haïti, tous les humains ont le cœur meurtri’. Macky Sall s’est aussi penché sur l’agriculture. Une préoccupation soulevée par les populations de cette partie des Niayes dont l’activité principale tourne autour du maraîchage. Lesquelles populations ont posé la problématique de la protection des productions, notamment pour la pomme de terre et l’oignon. Aussi fera-t-il savoir que c’est une question qu’il n’est pas difficile de régler pour un Etat. Car, dit-il, il suffit de réguler les importations en tenant compte des périodes de production nationale pour articuler les importations par rapport à l’écoulement de ladite production nationale.Revenant sur les questions purement politiques, le président de l’Apr demandera à ses militants de prendre toutes leurs dispositions pour aller s’inscrire et faire inscrire tous les jeunes en âge de voter sur les listes. Car les opérations de révision des listes vont commencer ce 1er février pour finir le 31 juillet prochain.
0 Commentaires
Participer à la Discussion