Apaisement voulu et recherché par le président de la République, Me Abdoulaye Wade lui-même. Le chef de l’Etat veut renouer le dialogue avec la communauté chrétienne qui s’est sentie « agressée », lors du Vendredi-Saint, marquant la mort de Jésus-Christ. Ce jour-là, des segments importants de la communauté chrétienne avaient jugé profanatrice la présence dans la cathédrale de Dakar ou aux abords, de policiers de la division des investigations criminelles(Dic), venus cueillir leur frère Jean Paul Diaz. Le vicaire général de la Cathédrale, Alphonse Faye, qui avait condamné cet acte en pleine messe, a rédigé un rapport sur l’incident.
Document remis à Monseigneur Théodore Adrien Sarr. Et par le canal du Nonce apostolique au Sénégal, les services du Vatican ont été avisés via la secrétaire d’Etat du Vatican, deuxième personnalité du Saint-siège après le Pape Benoît XVI. Les bons offices du marabout Thierno Mountaga Tall ont été sollicités par l’Etat pour renouer les fils du dialogue entre l’Eglise et le pouvoir. Ces négociations doivent aboutir à un communiqué d’apaisement signé par l’Archevêché et qui reviendra largement sur l’incident du Vendredi-Saint. Les discussions butent pour l’instant sur les exigences de l’église. Le clergé exige toujours des excuses publiques de l’Etat.
D’ailleurs d’autres bonnes volontés comme le ministre des Postes et Télécommunications, Joseph Ndong ainsi que la sociologue Marie Angélique Savané, épouse du ministre d’Etat Landing Savané, ont offert leurs services pour huiler les relations entre l’Eglise et l’Etat.
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