
«Il faut que les actes de violence puissent être éclairés.» C’est la volonté exprimée, hier, par la commission épiscopale «Justice et Paix» qui rendait publiques les observations des élections du second tour. «La vie humaine est sacrée, nul n’a le droit de porter atteinte à la vie d’autrui», a indiqué l’abbé Alphonse Seck, secrétaire exécutif de la commission. C’est pourquoi, celle-ci a demandé à ce que la lumière soit faite sur ces morts enregistrés avant le premier tour. Selon le curé de Saint-Paul de Grand Yoff, «nous devons préserver la valeur de la vie humaine». Sachant que beaucoup d’espoirs sont fondés sur Macky Sall, l’abbé Alphonse a invité cependant les Sénégalais à la patience et à apporter leur pierre à l’édifice, car aucun Président n’a une baguette magique pour transformer le pays.
Les membres de la commission s’estiment heureux d’avoir atteint leur objectif, mais l’Eglise ne compte pas s’en arrêter en si bon chemin. «Nous continuerons de travailler à éveiller et former les consciences, à les éduquer au respect des droits et devoirs du citoyen et à la lutte contre l’injustice, l’impunité et les autres maux», a dit l’abbé Alphonse Seck. Qui voudrait que le Sénégal s’habitue à organiser des élections incontestées et acceptées par toutes les parties. Pour y arriver, la commission a fait des recommandations en direction des candidats et de l’Administration.
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