
Les ménagères rencontrées au marché de Sandaga jeudi ont affirmé avoir du mal à remplir leur panier en cette période d’hivernage mais surtout de ramadan à cause de la cherté des légumes, du poisson et de la viande dûe à la rareté de ces aliments et la flambée des prix.
‘’Le prix de la viande est trop cher, actuellement un kilogramme Hamburger (celles des charcuteries) coûte 4500 francs Cfa et un kilogramme de viande à 2500 francs Cfa, vraiment c’est trop cher en cette période de ramadan’’, se plaint Awa Seck, rencontrée vers 10 heures dans un marché qui bat son plein.
Elle rappelle que le kilogramme d’Hamburger coûtait 4200 francs Cfa.
Pour sa copine Aminata Diagne, ‘’le poisson est devenu trop cher maintenant. Par exemple le kilogramme du poisson ‘’torah’’ coûte 2000 francs Cfa alors qu’il se payait auparavant à 1500 francs Cfa’’.
A cela s’ajoute le manque de salade, de carottes, de choux et de pomme de terre, entres autres légumes.
‘’J’ai presque fait le tour du marché pour trouver de la salade, des choux, des oignons et des carottes. J’ai mis du temps avant de les acheter. Or auparavant, dés que tu arrives au marché tu as même l’embarras du choix pour les légumes’’, raconte Maimouna Ndiaye.
En guise d’explications, la vendeuse Mame Awa Diouf soutient : ‘’Pendant la saison des pluies, nos fournisseurs s’occupent des travaux champêtres, et cela se répercute sur le marché. Forcément, il y a manque de légumes. Et en période de rareté, on est obligé d’augmenter les prix. Les rares fournisseurs nous vendent chers les légumes’’.
Concernant le poisson, le vendeur Amadou Diallo souligne que ‘’les clients ne sont pas les seuls à en souffrir'' de cette rareté.
‘’Nous vendeurs en souffrons aussi parce qu’au niveau des quais de pêche, les pécheurs vendent le poisson trop cher. Ils nous disent qu’en cette période de pluie, le poisson se fait rare en mer’’, explique t-il.
La viande est aussi rare parce que ‘’pendant la saison des pluies, les Maliens ne viennent plus comme auparavant’’, selon Mamadou Diaw, vendeur.
‘’C’est ainsi qu’au foirail, il n’y a presque pas de bœufs. Cette rareté fait qu’aujourd’hui, le prix de la viande est cher. Il y a un manque à gagner’’, avance t-il.
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