VIOL SUR MINEURE SUIVI DE GROSSESSE : La victime indexe son beau-frère et son oncle

L’affaire de viol sur la mineure, S.B, âgée seulement de 14 ans, jugée hier par le tribunal des flagrants délits de Dakar, a des allures d’inceste. Les deux personnes citées dans l’affaire par la fillette qui est en enceinte ne sont autres que Bambou Kanté, mari de la grande sœur de la plaignante, et Idrissa Baldé, petit frère de la mère de la victime. Mais seul le beau-frère s’est présenté à la barre, l’oncle s’est fondu dans la nature. Au cours de l’interrogatoire d’audience, la fille a précisé que son beau-frère avait couché avec lui, alors qu’il attendait sa sœur, partie à Rufisque pour un mariage auprès de ses enfants. «Bambou m’a réveillé et on a entretenu des rapports sexuels», a confié la fillette sans préciser qu’on l’a forcee ou non. Mais le prévenu a nié les faits jurant qu’il n’a jamais couché avec elle. Sur la grossesse, la fille a déchargé le mis en cause, révélant que c’est son oncle, qui a fugué, qui en est l’auteur, avant de déclarer qu’elle a eu a couché avec Idrissa Baldé des dizaines de fois. Le tribunal n’a pas suivi le procureur dans ses réquisitions, lui qui a demandé une peine de 10 ans ferme. Après délibéré, le tribunal a relaxé Bambou Kanté du délit de viol et l’a condamné à 2 ans ferme pour celui de pédophilie.

ABUS DE CONFIANCE :Le gestionnaire de Prometra bénéficie du sursis

Le gestionnaire comptable de l’Ong Protection de la médecine traditionnelle (Prometra), Bernadé Kodjovi Abvigagodo, a écopé d’une condamnation de 3 mois assortie de sursis. Il a été reconnu coupable du chef d’accusation d’abus de confiance d’un montant de 22 millions FCfa au préjudice de son employeur. Ainsi, il devra payer à la Prometra la somme de 23,3 millions pour toute cause de préjudices confondus. Chargé de gérer les fonds de la Prometra et une quincaillerie de l’Ong ouverte à Ndiouroup, le mis en cause a fait disparaître 22 millions de FCfa, 11 millions de la caisse de la quincaillerie et la même somme représentant les matériels informatiques qui étaient à sa charge. Devant la barre du tribunal des flagrants délits, le mis en cause avait nié les faits, en disant qu’il devait zéro franc à la partie civile Eric Bodossou représentant la Prometra. Pour sa défense, Bernadé Kodjovi Abvigagodo avait fait part que tous les membres de l’Ong avaient une clé pour accéder à la salle où étaient gardées les machines. Pour le manquant dans la comptabilité de la quincaillerie, il a fait savoir qu’il a été victime de trois vols. Le représentant du ministère public avait requis une peine ferme de 6 mois.