
Le juge n’a fait que suivre, dans son délibéré, les réquisitions du représentant du ministère public. Le maître des poursuites a trouvé, en plus de la gravité des faits, qu’il s’agit d’actes incompréhensibles et impardonnables. Il a ajouté que la promiscuité soulevée ne peut pas être une raison pour commettre ce genre de choses. Les avocats de la partie civile ont embouché la même trompette pour soulever la constance et la dangerosité des faits.
Ils ont réclamé 2 millions FCfa pour la réparation du préjudice subi. En l’absence d’avocat, le prévenu n’a rien demandé, même pas la clémence du tribunal. L’affaire est un linge sale qui a été lavé devant la juge pénal. Ibrahima Kanté, qui est l’auteur de la grossesse de M.K, est le cousin de cette dernière. En effet, les pères des parties sont des frères. En plus, ils sont tous avec leurs enfants et leurs épouses dans une chambre à la rue Fleuris.
Interrogé par le juge sur les faits, le prévenu est, comme à l’enquête préliminaire, passé aux aveux. Il a reconnu avoir couché avec sa cousine. Mais il a certifié avoir été provoqué. «Le jour des faits, j’étais souffrant et je suis resté couché sur le lit et M.K est venue se coucher sur moi en me caressant. L’envie m’a pris et nous avons entretenu des rapports sexuels», soutient-il. La fillette de 12 ans conteste cette version et certifie que «c’est Ibrahima qui m’a trouvée sur le lit en train de dormir.
Il m’enlève la culotte, j’ai voulu crier, mais il avait pris la précaution de mettre sur mon visage un oreiller. C’est ainsi qu’il a abusé de moi». La mère de la fillette a expliqué que c’est suite à des maladies de sa fille qu’elle a saisi les médecins qui lui ont fait part d’une grossesse. Interrogée, M.K a indexé son cousin qui a reconnu les faits qui remontent au mois de septembre dernier. «Si les choses ont traîné, c’est parce qu’on a voulu les régler en famille ; ce qui n’a pas connu de succès», affirme-t-elle.
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