"Des concessions de pétrole sont bradées par l'Etat au Sénégal" révèle un candidat déclaré qui dit détenir des "preuves"

Encore un autre candidat déclaré pour l'élection présidentielle de février 2012. Et cette fois-ci, c’est un fils de marabout, Moustapha Mbacké Gaïndé Fatma qui se dit «ne point appartenir à la mouvance présidentielle, ni à l'opposition". Pour lui, le Sénégal mérite plus et doit changer. Son programme est axé sur l'Education l'énergie renouvelable, les ressources entre autres. 

Il a étayé qu’«avec les ressources qui se trouvent à Kédougou, Guinguinéo etc. surtout s'agissant de l'Or, de l'uranium entre autres, le pays fait partie des 5 les plus riches en or. Et pourtant, l'Etat brade tout à des étrangers. 

Ce qui n'est pas sérieux». Architecte de formation, le candidat déclaré à la présidentielle a lancé un sos à l'Etat: «qu'il arrête ! Sinon, ceci peut créer une situation de conflits dans le pays". Dans un autre chapitre, M. Mb. Gaïndé Fatma est revenu sur le nombre "incalculable" de ministres de la République. 

«Ils sont nombreux. Et quelques soient leurs diplômes, ils sont des incapables. Et ils rendront tous compte" a-t-il déclaré. Et d'ajouter que: «le peuple a tout donné aux hommes politiques de ce pays, et aujourd’hui, il réclame que justice soit faite. 

Et cela passe par une rétrocession de sa souveraineté usurpée depuis plus de cinquante ans par les politiciens de métier. Il est venu le temps où nous devons être persuadés que quelque soit notre ingéniosité, elle n’a de sens et de valeur que si le peuple en veut. Le meilleur des projets ou programmes est caduc dès lors que le peuple lui refuse sa reconnaissance». 

Fils de Cheikh Ahmad Mbacké dit «Gaïndé Fatma», il est aussi le petit fils de Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké. Suffisant pour donner son point de vue sur le ndigel. «Je compte me faire élire sur mon programme. Car le ndigel ne concerne que ceux qui le désirent» a-t-il fait savoir. Ainsi, l'agriculture semble être le socle de sa campagne. Pour lui, il faut mettre l'accent sur les produits locaux et favoriser l'accessibilité des terres. C'est grâce à cela que l'on pourra lutter contre l'exode rural. 

Consultant international et organisateur communautaire, la situation des sénégalais de la diaspora ne sera pas occultée. Sur ce, il poursuit : «le ministre des Sénégalais de l’extérieur ne semble pas avoir son importance. Du fait que ces derniers, s’ils s’abstenaient d’envoyer de l’argent durant deux mois, «deux millions de Sénégalais seraient en difficulté. Pour dire que ce sont plus de 66 millions de dollars qu’ils envoient chaque année. Des gens qui contribuent au développement du pays».