
Concernant les dépenses de fonctionnement, il est constaté dans le budget 2010 une augmentation de 160 millions de francs Cfa. Passant de 602 millions de francs Cfa en 2009 à 762,8 millions de francs pour le prochain exercice. Une telle augmentation s’explique par des crédits destinés à prendre en charge le fonctionnement des services nouvellement créés ainsi que les nouveaux besoins exprimés par les services centraux et régionaux.
Pour les dépenses en capital, leur montant pour l’année 2010 est arrêté à un peu plus de 49 milliards de francs Cfa contre 63,4 milliards de francs Cfa pour l’exercice en cours, soit une diminution de 14,4 milliards. Ces crédits sont destinés à prendre en charge des programmes d’infrastructures routières, des projets de promotion de la coopération et des transports aériens.
Quand aux transferts en capital, ils sont arrêtés à 90,77 milliards contre 74,7 milliards en 2009, soit une augmentation de 15,9 milliards. Et selon les explications fournies à la représentation nationale, ces crédits sont destinés aux projets d’investissements aéroportuaires, de mobilité urbaine et d’infrastructures routières en cours d’exécution.
Cet examen du projet de budget du ministère de Karim Wade a battu tous les records d’interventions des députés. En effet, c’est un total 85 députés qui ont défilé à la tribune. Qui pour féliciter, qui pour remercier, qui pour demander la construction d’une route dans sa localité. Du coup, le temps d’interventions a été réduit d’autorité par le président de l’Assemblée nationale à 3 minutes puis à 2 malgré l’opposition du député Ndeye Fatou Touré du Mouvement Tekki. Qui, texte à l’appui, a prouvé que le temps minimum accordé à un député ne pouvait être en deçà de 5 minutes. Sans être entendue.
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