
Les Sénégalais ne savent vraiment plus à quel saint se vouer. Alors qu’ils n’ont pas fini avec les coupures intempestives d’électricité, l’inflation galopante des prix des denrées de première nécessité refait surface et vient plomber leurs efforts de survie. En effet, alors qu’on n’avait pas fini d’épiloguer sur les prix du sucre, de l’huile et de la bonbonne de gaz qui avaient pris le chemin des cieux, voilà que le gaz encore lui, l’essence et le gaz oil viennent encore de connaître des hausses considérables depuis la fin de la dernière semaine.
Un tour au marché Gueule Tapée des Parcelles Assainies est, à cet égard, révélateur. En l’espace de quelques jours, ces prix sont passés de 650 francs à 700 francs Cfa pour le sucre, de 1 050 francs à 1 300 francs Cfa pour le litre d’huile et de 3 200 francs à 3 500 francs Cfa pour la bonbonne de gaz butane puis à 4 000 francs depuis quelques jours. Aucune réponse crédible sur cette hausse n’est cependant apportée par les auprès des commerçants par rapport à ces nouveaux prix. Ces derniers se renvoient la balle et envoie des grosses pierres dans le jardin de l’Etat qui selon eux est le seul responsable de ces flambées des prix.
Tidiane Dieng, commerçant au marché Gueule Tapée des Parcelles Assainies, dit avoir appris la hausse à travers la presse. « J’ai entendu à la radio que les prix de l’huile, du gaz et du sucre ont connu une hausse, alors, j’ai appliqué la hausse », a- t-il confessé. Son collègue Ablaye, explique que cela n’est rien d’autre que la loi du marché : « ce sont les grossistes qui ont augmenté les prix en premier lieu, nous avons suivi pour conserver nos marges bénéficiaires ». Du côté des grossistes, le sieur Niang, commerçant au magasin Sadidal rejette la responsabilité sur les usines. « Ce sont les usines qui ont augmenté les prix des produits ».
Cependant si la hausse du prix des denrées susmentionnées est unanime, ce n’est pas le cas pour le prix du kilogramme de riz. Certains commerçants affirment que le prix du kilogramme du riz a augmenté de 50 francs Cfa, mais d’autres disent qu’il est resté inchangé (c’est-à dire qu’il coûte toujours 350 francs au lieu de 400f).
En tout état de cause, on ne peut s’empêcher de se demander ce que fait l’Etat dans tout ça. Pourquoi ses services de contrôle économique n’agisse ou ne réagisse, au lieu de laisser les consommateurs être à la merci de commerçants véreux et surtout victimes de la loi du marché
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