
Le nouveau Jaraaf de Ouakam (village lébou de Dakar), El Hadj Oumar Samb Guèye, intronisé lundi, est un ancien footballeur qui a porté le maillot de l'équipe nationale de football du Sénégal à partir de 1962.Né en 27 février 1941 à Ouakam, d’une mère léboue de Ngor, Oumar Samb Guèye eu son Brvet de fin d'études moyennes (BEFM) à l’école Papa Guèye Fall, avant d'intéger l'école Wiliam Ponty de Sébikhotane pour une formation d'enseignant. Muni de ce diplôme, il est affecté à Ziguinchor où il sert comme instituteur pendant deux ans. Passionné de football, il étrenne sa première sélection en équipe nationale le 19 mai 1962.
Il n’était alors âgé que de 21 ans (le plus jeune de son équipe). La même année, il a été finaliste de la coupe du Sénégal avec l’équipe des Almadies (Fusion Ouakam, Ngor Yoff) contre le Foyer France-Sénégal. Deux ans après, l’équipe des Almadies remporte la coupe du Sénégal. En 1965, Oumar Samb Guèye participe à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) à Tunis, avec les Lions. Il est éliminé en demi-finale par le pays hôte. Dans les années 70, l’actuel Jaraaf arrête définitivement de jouer au football à la suite d’une blessure. Mais cela ne l'empêche pas d’être entraîneur de l'équipe junior de l’Union sportive de Ouakam (USO) vainqueur de la coupe du Sénégal en 1972. L’ancien international sénégalais a occupé différentes fonctions administratives dans le sport dont celle de président de l'USO, qu’il a bien sûr cumulée avec son métier d’enseignant avant de prendre sa retraite en 1995.
Selon le secrétaire général des Jambuur, ‘’un international malien avait même l’habitude de le qualifier comme le plus redoutable joueur de la sélection sénégalaise de tous les temps’’. Aujourd’hui qu'il est devenu Jaraaf, à bientôt 72 ans, ses amis et anciens collègues le présentent comme un ''homme intègre''. Parmi eux son entraineur entre 1964 et 1965, Eugène Diatta dit Coué. Ce dernier soutient que Guèye ‘’c’est un bon fils, un bon frère et un bon camarade''.
''Grâce au sport, il a acquis la souplesse et l’esprit d’équipe qu’il a aujourd’hui la capacité de transmettre à la communauté léboue de Ouakam'', selon Eugène Diatta. Le pouvoir de Jaraaf confère ainsi à l'ancien Lion du football le droit de gérer toutes les terres du village de Ouakam considérées comme un titre foncier commun.
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